1. |
Sac de Plastique
03:31
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Zercos :
Je connais des quêteux qui ne font pas ça juste une fois par semaine
Se payer des trips d’amphet pour du sexe à dix partenaires
Pourtant on leur tend moins de sous qu’à un parcomètre
Louf*ck :
Les gens qui viennent du top regardent du haut cette basse ville
On sait en fait, ce qui vient de là-bas c'est juste une bunch of villains
Sensations fortes, une balade en voiture juste pour le feeling
C'est barre ta porte, lock tes vitres électriques you feel me?
Anyway en sécurité parce que j'sais qu'on nous filme
J'viens faire un tour pour me divertir depuis qu'le zoo est fermé
Le choix est vaste une fois que t’empruntes le main street
Des barges en cage jusqu'à ceux qui devraient être internés
Sur l'site Internet Google Maps, ça avait en fait l'air paisible
Une balade en 4X4, la grosse ride inutile qui gaspille
À l'air climat, ça a l'air qu'ils matent la race humaine non docile
Pas comme le beau bouvier bernois pure race assis sur le back seat
Refrain :
Sac de plastique Hugo Boss
Je floss, je me calice de ceux qui quêtent des coins
Sac de plastique de vidange
Pas de boss, je me résigne à quêter sur le corner
Zercos :
Junkie qui grafigne, jeune Anakine, jeûne aplatit l'anorexique
On est loin du 4X4 de l'année qui te climatise
Alcoolique et colique, à gober des conneries
Ma chronique up coming day, on va se pointer dégobiller sur la colline
Pour l'instant, c’est pasta macaroni
À peine cuit, la pinte pleine pour la cuite des A-Anonymes
Reality, on n’est pas dans une musicale comédie
On regrette nos erreurs car la justice n’est pas comme Édith
Depuis que G.M. Développement a la main mise sur la basse-ville
Y’a plus de place, les réinsérés mentaux retournent à l'asile
Plus rien de magique à part les smiles que je croise quand je traîne dans le maquis
Je vois apparaître le maquillage de Ken et Barbie
Refrain :
Sac de plastique, money bag
Ça brille fantastique, merci monsieur l'maire
Sac de plastique, body bag
Misère du calice, mais où est donc passé l'mail
Louf*ck :
Et l'beau bourgeois est même touriste dans sa propre ville
Ce qui le guide, c'est l'GPS au pied d’la vitre
Dans ce quartier méconnu se trémoussent à basse vitesse
Les victimes d'l’esthétisme qui déplient en espèce
Ils font du lèche-vitrine et s'approprient l'espace
Lorsque les moins fortunés sont vus comme out of space
Dans cette ruelle où ça pue raide, passe-moi l'Purell
Aseptisé, j'dois mettre du cash dans l'parcomètre
Moi j'ai ma cote, faisons vite, ça a l'air que les gens quêtent
Me rackettent des pièces, en fait j'en ai ma claque
C'est peut-être leur part de tarte tandis que j'détiens l'cake
Ils sont à côté de la plaque, ils devraient plutôt work
Majorité d'gens louches unqualified pour le 9 to 5
Désirent avoir du loot mais unable to fight
Minorité d'gens bourges classified well qualified
Désirent que les gens bougent et sont capables de le faire!
Refrain :
Sac de plastique Hugo Boss
Je floss, je me calice de ceux qui quêtent des coins
Sac de plastique de vidange
Pas de boss, je me résigne à quêter sur le corner
Sac de plastique, money bag
Ça brille fantastique, merci monsieur le maire
Sac de plastique, body bag
Misère du calice, mais où est donc passé l'mail
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2. |
Depuis que le Monde
02:47
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Refrain :
Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
S’avancent sur des sujets, défoncent le budget
Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent
Les corps succombent, étonne-toi pas des courbes sur les phalanges
Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance
Le sang coule couleur raisin des vendanges
Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
Et vend son temps pour remplir son ventre
Zercos :
Comme prélude, y’a l'enfance et puis perte d'innocence
Rempli de pubs débilisantes, depuis c'est militance
Depuis le début de la track, tu as les bras dans les airs
Car c'est les banques qui braquent ta situation financière
Depuis que tu marches, c'est tu as perdu le permis
Ta mère fait le lavage avec ses larmes depuis la perquise
Y’a pris perpette pour une erreur de mouvement
Depuis, ça fait un non coupable de plus qui se passe le nœud-coulant
Depuis cinquante ans, on pratique la corpulence
C’est une question de se remettre à faire du sport d'urgence
Depuis qu’on s'écrit lol, plus personne rigole
Par concurrence, on s'isole, on rêve tous d'être des idoles
Depuis la musique pop, l'opinion devenu myope
Énergétiquement absorbée par l'œil du cyclope
Depuis que les anciens présidents jouissent pu de leur immunité
Ils sont poursuivis par la justice pour crime contre l'humanité
Refrain :
Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
S’avancent sur des sujets, défoncent le budget
Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent
Les corps succombent, étonne-toi pas des courbes sur les phalanges
Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance
Le sang coule couleur raisin des vendanges
Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
Et vend son temps pour remplir son ventre
Louf*ck :
Depuis que le monde est nombre, on fait que se regarder le nombril
C’est l’énorme phenomenon de l’homme the One and only
C’est humm? Si j’ai bien compris, c’est qu’on ne sait pas compter
C’est comme impossible de contrer le summum de l’égocentrisme
C’est qu’en… ce moment on se croit
Si comblé, ce qui est con car on s’écarte des conséquences
On se gave de tromperies, c’est le comble
Moi ce que j’ai appris, c’est qu’on ne supporte pas le fait d’être second
C’est sous l’effet des secondes que nos crânes fêlés se gonflent
J’entends l’appel des secours, même les gens mêlés se gun
Il est grand temps qu’on se secoue, dans les faits la paix c’est gone
Depuis le décompte, c’est décombre, personne ne veut rendre des comptes
Toutes les excuses se décuplent, brèves conférences et décampe
C’est dans le confort de son salon que le spectateur s’allonge
Contestation s’y adonne et voit l’avenir qui s’annonce
Depuis regarde sa montre, se demande ce qui se passe récemment
Complication et temps long, son implication lui manque
Refrain :
Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
S’avance sur des sujets, défonce le budget
Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent
Les corps succombent étonne-toi pas des courbes sur les phalanges
Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance
Le sang coule couleur raisin des vendanges
Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent
Et vend son temps pour remplir son ventre
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3. |
Booty Allen
03:25
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Refrain :
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Zercos :
En fait, je suis pris entre ciel et enfer, l'essentiel c'est qu'on sert
Mais comment les potentiels pourraient s’atteindre du monastère
À faire mon enquête sur l'amour et l'eau fraiche, c'est la tempête dans ma tête
De longues jambes élancées font danser les pensées
Les hanches sont les hameçons pour les gars stone et quand elles passent plongent
Dans le gouffre des sensations éprouvent la liberté de l'évasion
Mais pourtant prisonnier des aléas, le feeling est tout ce qu’il y a de plus malléable
Si je ne paye pas, est-ce que ça fait de moi un marginal?
Ce n’est pas de mon époque que l'amour est monnayable
C'est bon de vouloir créer sa chance
Même si c'est dans la surprise que la foudre te frappe
Subtilement j'opère le move du crabe d'un coup de regard la couguar découvre sa garde
Il faut que ça marche, elle me parle mais je ne perçois que le mouvement des syllabes
Elle réincarne le charme, mais ça, hey, elle le sait déjà
Refrain :
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Louf*ck et Zercos :
Les booty parlementent, tellement ils manigancent
Les contacts t'alimentent, te servent de calmant
Les booty parlementent, tellement ils manigancent
Les contacts t'alimentent, te servent de calmant
Louf*ck :
C’est regard, charisme, entregent et chakra
C’est le mouvement des courbes terrestres auxquel on s’accroche
Une démarche de louve qui se rapproche et nous laisse bouche-bée
Nos mâchoires bandouillent, foutu faible dans les genoux
Vénus de Milo au Louvre, le loop est créé sur Mars
Mini je me sens dans mes shoes à chaque fois que je te watch
Le phénomène des phéromones traverse l’enrobage
Les effluves du feuillage du parfum de Dame Nature
Source d’excitation se livre aux excès de salive
Une beauté qui m’abreuve sur le bord de la noyade
Un mordillement des lèvres se traduit en salut cordial
Élève de la vieille école, je suis cobaye du sex-appeal
Un frisson m’interpelle et parsème mon épiderme
Une réaction charnelle sous l’emprise du charme fou
Coup de foudre éphémère de l’indifférence à l’amour
L’aller sans retour vers cette contrée étrangère
Elle vaut le détour mais me fait perdre la tête
Tentatrice qui possède plus d’un tour dans son sac
J’entrevois cette beauty je suis comme Woody Al
Je perds la boule pour les booty wow
Refrain :
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Si j’ai des soucis avec les femmes
Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al
C’est avec le langage corporel que les booty parlent
Louf*ck :
Les booty parlent, le charme de toutes ces femmes
Me rend barge, je remplis des pages
Phénoménale la description de vous mesdames
Gaga au travers d’une vague de bave je nage
Zercos :
Dans l’océan de la sirène et ses écailles
Le potentiel se manifeste dans les détails
Ouvre ma cage amène mon cœur aux funérailles
Peu de vainqueurs, jamais la flèche ne nous épargne
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4. |
Baluchon Sonore
03:41
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Louf*ck :
Le baluchon sonore, la piste qui t'accompagne dans le casque
Le phénomène se nomme absorbé par les classiques
La routine fade s'efface, c'est place à l'« évaz » musicale
Le fil du temps s'évade, le sablier de cristal s'éclate
Le voyage est vague, c'est parce que les confins de l’univers sont vastes
Une escale dans l'espace, j'trace loin du faster
Playlist fantastique, excitation, je ne tiens même plus en place
D'ailleurs j’me casse en transe vers de nouvelles galaxies
Je prends mes distances, le décalage avec ce monde nasty, nasty
Avant de crouler sous l'escalade de problématiques
C'est qu'une balade relax, rien ne m'empêche de partir
Je n’ai pas de bagage, juste à l'arrache, hey! ho! c'est l'exil
La tête dans les nuages, les environs naufrage cosmique
Une quête qui est immuable et enivrante, les objectifs
Rien d'impossible, options considérables, notre baluchon est intersidéral
Zercos :
Suivant la route des nomades, je goûte des saveurs locales
J'écoute des langues indomptables qui grâce au beat se propagent
J'ai des potes qui ne peuvent pas se payer de voyage
Toute la journée posés à pleines dents, ils croquent l'art
Quelques notes délicates, c'est une lampe de poche efficace
Dans la pénombre, sur les murs, les graphs dédicacent
Flashback ferrovipathe, vision d'un futur instable
Voir le bout du monde sans faire bouger mes pattes
Mes genoux ont connu la gravelle, mes oreilles traversent les parallèles
À l'aide des décibels, on est si près de tout quand on vogue sur la musique
Marche et bain de foule, c'est mieux que rester coincé dans le trafic
Alors je sors dehors pour fuir la maison
Je mets les écouteurs pour adoucir le bruit des klaxons
Tête sous la capuche, à l'épaule un baluchon
La pureté du chemin emprunté comment l'évalue-t-on?
JamB :
Ça y est, je pars, je laisse tout derrière
Tout si ce n’est qu’un baluchon en bandoulière
J’amène juste l’essentiel, des ustensiles, une nappe
Je me tape une promenade, je m’installe pour un piquenique
Je trimbale toutes sortes de souvenirs, je les garde à portée de main
Et le moment venu, je déballe un baluchon, un lunch typique
Y’a des glucides, protéines, lipides, tout ce qu’il faut pour déguster un bon repas
Mon bagage s’est enrichi à force de partage, d’échange
J’ai plein de bibelots accumulés, ce que le fil du temps aura bien voulu me révéler
Plus souvent qu’autrement, nombre de mes fantômes me suivent comme mon ombre
Mais avec moi, j’ai mes armes aide-mémoires, points de repères
Enveloppés dans un tissu au bout d’un bâton
Jour après jour, mon baluchon prend du poids
Puis s’améliore l’héritage que je transmettrai lors du outro
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5. |
Y'a Plus Rien à Craindre
02:42
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Apprendre et savoir faire, guidé par nos pairs, mais à l’époque sans long terme
Au lieu de se soutenir, d'être solidaires
On cherche des bons leaders, à force on croise le fer
Les portes se ferment, repose dans le sol en paix
Vague souvenir de toutes ces nuits où je me dopais mais j'ai su éviter le crack et le motel
La vie, je l'ai apprise grâce au courage de mon père
Le son de tambour, est-ce le grand jour car le temps tourne
Souvent passe comme les courants d'air, adolescence, incohérente, séquence intense
Le crochet angoisse autour de la détente à attendre que ça s'embellisse
Constante intempérie, consacre tous tes temps libres à consommer, tu t'envenimes
On ne s’entend pas sur les causes, sur les choses à faire
Ressens ton corps car ton cœur est prioritaire
Ce n’est pas une course poursuite lorsqu'ils veulent décamper
Les jeunes grandissent sans aucune notion du plan B
On leur apprend à s'enivrer mais rarement à s'enrichir
Mes pensées dirigées vers ceux qui partent en dérive
De cette emprise, qui s'en délivre?
Le sang de l'élite directement descend d'Égypte
Sourire sans rire, fusil sans mire, Robinson s'ennuie, retrouvez-lui son île
C'est beaucoup pour la boucane, très peu pour les bouquins
Comme pour la fin redoutable infligée aux Tibétains, y'aura pas pire déclin
Que celui des Américains, je fais mon deuil dès demain, mourir à la mi-vingtaine
Devient une probabilité, fin de l'épisode
On s'abreuve d'illusions tout comme Don Quichotte
Habitué aux mensonges, y'a que la vérité qui choque
C'est sans le savoir que les gens s'isolent
Même les douleurs on les porte, on les coffre, on se dérobe, on rétorque
On veut les jeter par dessus bord, mais a-t-on tord de ne pas les écouter?
Pour être à la hauteur, il faut se réajuster, mais la tendance est d’épuiser l'abondance
Quiconque est défié de « stopper » l'état en transe ou paye l'addition de l'addiction du jeu
Si t'as confiance en la fiction pulpeuse
Si le regret c'est l'histoire au Québec
Je ne me demande pas pourquoi on pose peu de questions
Comme tout le monde, je suis faible face aux faiblesses
J'ai la présence d'esprit d'ouvrir mes feux de détresse
Son amertume s'accumule, c'est la culture du stressé, j'ai vu le curé quêter
Abus, détournement de communauté, ce n'est pas par paresse qu'ils n'ont pas voulu voter
Au milieu des hypocrites, de la collusion, de la corruption politique
Des cadres de la fonction publique, dès le biberon t'es pu libre
Quand le rideau tombe et culmine l'équipement des nudistes
C’est tout ce qui te reste à la fin du cycle
Check it downtown, vue d'ensemble
Ils veulent qu'on régresse, c'est une atteinte à l'intégrité humaine
Filon d'Art, Saint-Sauveur
Mais le soleil se lève le matin, j'ai appris qu'il y a plus rien à craindre
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6. |
Viens me Revoir
03:48
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Refrain (Eddie Roots) :
La vie d’un homme, parsemée d’embûches
Pour d’autres, miel et sucre comme ruche
Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots
Confession d’un cheminement trouble dans le boot
Quand ceux que t’aimes disparaissent
Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse
Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux?
On se le dit plus on se le texte
Viens me revoir qu’on le revive un peu
Zercos :
On s'entasse mais le courage nous embrasse
Même si les poumons comme les cheminées s'encrassent
On s'enrage, comme l'ampoule on nous remplace
Les gens se partagent la minceur du pourcentage
Conseil : choisis le détour sans cage, à courir trop s'enfargent
Dans des pièges de longue date, les géants te font ombrage
Mais tomberont avec fracas, applique le kata
Mais ça seul les âmes sages peuvent le savoir
Combien de temps avant qu'on retrouve à cent autour d'une cenne noire
Pour ce qui est des fins de mois sans histoire
Faut d'abord annuler les préjudices
Mais pour l'instant c'est ça les circonstances
Pourtant c'est avec sourire qu'on danse
Se la coule douce a la tendance
Même si faut souffrir pour comprendre
Qu’est-ce tu crois?
Même les braves en bavent, un jour ont gouté le pavé, se sont relevés
Trainent leur passé aux épaules, ont la fierté de pas le jeter dans le faussé
Parce que chacun accumule son fardeau
La pire erreur serait de le maintenir sous embargo
Plus de temps d'appuyer pause du crépuscule à l'aube
Je ne veux pas m’réveiller avec une puce dans la peau
Menotté, bon pour la taule, le nez plongé dans la coke
Pas qu'une parole, faut qu'on s'accroche
Refrain (Eddie Roots) :
La vie d’un homme, parsemée d’embûches
Pour d’autres, miel et sucre comme ruche
Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots
Confession d’un cheminement trouble dans le boot
Quand ceux que t’aimes disparaissent
Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse
Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux?
On se le dit plus on se le texte
Viens me revoir qu’on le revive un peu
Artiste : Louf*ck
Urbaine est cette savane, j’avance en espérant
En m’inspirant de ce grand silence et de cette danse lancinante
Les gens s’y lancent, immense, le move des jambes sur le ciment
Ça semble si fascinant de voir à quel point tout l’monde s’y met
On s’entremêle au centre-ville, c’est à ce moule qu’on se soumet
C’est le son de la semelle sept jours sur semaine
Cacophonie des décibels, la symphonie de chaque décimale
C’est de la folie, l’emploi du temps de la fourmi et de la cigale
Les gens s’ignorent, est-ce par mégarde que l’on s’égare
Que l’on s’isole les uns des autres ce qui renforce l’échec des hommes
C’est dans l’désordre qu’on s’efforce à faire sa place, mais plusieurs s’effacent
Y’a qu’une petite caste qui l’a facile!
Exhausted en plus d’être lost
Et lassé de l’imposture, c’est un effort constant lorsqu’à la vie tu postules
Deux options obscures entre grosse tune et costume
Le résultat : la déception posthume
Repassez pour ce qui est zen, désolé pour ce zèle
C’est la cenne qui a souillé à elle seule l’espoir qu’on s’aide
De concert avec le sermon, on cancel ce qu’on avait scellé
En ce qui me concerne je ne peux pas céder, je brise les barreaux de cette cellule
Pour dénoncer sur la scène, je me retrouverai sur la sellette
Mon conseil : même sur le seuil, sois conscient que l’ensemble s’entraide
Même si le pouvoir est central, ils peuvent se fourvoyer cent fois
Il faut se rallier, sans quoi je ne peux pas tournoyer sans toi!
Refrain : Eddie Roots
La vie d’un homme, parsemée d’embûches
Pour d’autres, miel et sucre comme ruche
Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots
Confession d’un cheminement trouble dans le boot
Quand ceux que t’aimes disparaissent
Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse
Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux?
On se le dit plus on se le texte
Viens me revoir qu’on le revive un peu
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7. |
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Zercos :
Gère pas la crise de mes nerfs
Je suis pas à l'article du cimetière, vis tes rêves
Ce que je n’aime pas, j'l'écris sur mes lèvres
Suite aux abus, la résolution entérinée
Le produit ré-étiqueté quand l'an sera périmé
Ça veille tard pour les pétards, les kids compilent les clés-de-bras
« Plus vieux, le crime te paiera », ils craquent au pic de leurs pénales
Sous tension, au prochain manquement ton père te kick out
Genre une panthère au P.E.T.A.
L’état a beau sermonner, l'économie s'est fondée
Dans la violence, un à un, elle a vu les corps s'effondrer
La mort rapide, si le monde court, c'est le prix à perdre
Tout ce qui se dilapide un jour sera mis à terme
Passons l'absence de coït, soudainement ex-copine
Du volant de son bolide à sa tombe éponyme
Son heure venue, on remémore ses actes d'héroïsme
Bande d'hypocrites, c'est devenu rare que les joues rougissent
Apparence oblige, la conscience j'oublie ça
Face à la blouse blanche, même les peaces obéissent
Une folie digne d'Ibiza, Pauline bling sur l’Île-Bizarre
L’opacité de nos déguisements cache les rides du visage
La paix se militarise, manif milite à risque
Limite, c'est dans le sang que les barbares se gargarisent
Sans Rizla, tu ris pas, sans se soucier de ceux qui partent
Insensée, la SAQ investit dans des caisses de Ricard
Si ça brasse dans Montcalm, tu pointes le coin Bourlamarque
Tu penses que la délinquance réside pas dans des beaux apparts
C'était pas prévu que Rosa parque son cul à l'avant
Non pas comme les tours en cendres, au départ d'aucune allégeance
Mais à force d'humiliation, offre sa vie en sacrifice
Te couvre d'admiration, l'éloge est sarcastique
Une pensée pour la vieillesse des résidences les plus sadiques
Les portions qui les nourrissent sont rachitiques
On marche à dix parmi la foule, on n’est pas prêt d'abdiquer
On résiste car l'équipe a la sagesse de l'équité
Pendant que le reste de la planète s'est équipée sur eBay
J'ai toujours pas pu être crédité
Banksters néo-pirates, ça s'adonne au pillage
L’équipage se mutine en ligne de piquetage
Situation délicate, à s'unir c'est efficace
Va pas te demander pourquoi les MC multiplient les dédicaces
Une douce jeunesse à jouer dans les pistes d'hébertisme
Pour s'retrouver à se geler au pied de l'église, c'est qu’elle est triste
La nuit est redevenue désertique
Chaque hiver, un chapitre termine, le choc est thermique
À la sortie des bars, t'as que la lueur des réverbères
Pour te soutenir l'humeur quand c’est le chaos a l'intérieur
Pris à l'extérieur, tu pries pour que l'été revienne
La magie, attends pas qu'elle intervienne
C’est dans les fables que ça vire en merveille
Pour l'instant, t'es à l'étape de la vie envers laquelle
T’as la haine de ne pas la « ken »
T'enfle pas la tête, ça en vaut pas la peine, elle t'envoie balader
J’ai dormi à la belle étoile de mon label
À me dire que l'amour est tel que la roue qui tournait
La pomme qui chante est prête à croquer
Tu trouveras bien quelqu’un pour te la raconter, O.K.
Louf*ck :
Même s’il croise des coins sereins
Tard le soir, les points serrés
Il marche et se rassure que personne l’a suivi
Il stresse dans la city
Tous des dingues sur l’acide
Et il reste sur ses gardes
Car des regards il est la cible
Son chemin se dessine à la presse hallucine
Presque personne de lucide
Dans le fond tous insane
Ceux qui veulent ses cennes
Sont les mêmes qui piquent un somme
Sous la couette de la consommation
Le prennent pour ce mécène
Le peu de cash qu’il possède, c’est avec ça qu’il s’assomme
Same old same à la semaine, il embrasse le ciment
Les gens passent, le laissent dans le silence
Se cassent, accélèrent le pas et pensent à autre chose
Parce que ça jure dans le décor
Moi je vois l’angoisse du passant qui pensait que ça n’existait pas
Dis-moi … Par où tu passais dans le passé pour que ça te dépasse
Le voile de ouate vient qu’à me corrompre
Et soit, on souhaite que ça s’arrange
Mais toi, tu fais quoi
Lorsque tu vois le désespoir
Ce qui s’en suit pense à soi
Ça s’essuie les mains de soie
Sur la veste souillée de celui qui sollicite
Et si seulement c’était le seul ici
Resterait sa solitude
Un problème qui est sans issue
Seul, il est le sans le sou, on sent qu’il ressent et souffre
Songe à son dernier souffle, je parle de suicide
Affaissé au pied du bloc, le clodo continue de quêter
Accoté sur le cadre de porte, le proprio call l’enquêteur
Locataire qui est en pétard, « collez-le à l’hôpital
Amenez-le donc au mitard parce qu’ici y’a des gens qui dorment »
Est-ce possible dans la capitale?
D’Youville demande au Capitaine
Combien d’entre eux capitulent
Se tapent les murs qu’on capitonne
Te prennent pour une banque à pitons
De Saint-Sauveur au Capitole
Sur leur pancarte en carton
« Je veux manger » en lettres capitales
Je parle de ceux qui s’apitoient
S’assoupissent sous le tapis de toile
Pas besoin d’s’ouvrir les paupières
On voit que t’es pas happy, toi
Que de la pitié pour pitance qu’on laisse sur son appétit
À la pièce intermittente, tiens, mon change, apprécie
Aujourd’hui, c’est tant pis pour ceux qui rampent
Faut remplir son ventre avant de penser à la panse d’autrui
On joue à l’autruche, on s’occupe de nos trucs
C’est par ego trip, pas par amour propre
Qu’on est malotru face aux mal pris
Qui est mal-en-point et a mal aux tripes
On n’a point de mal avec le mépris
Loin d’être philanthrope
Son vécu se résume à quelques écus qui se décuplent
Pas de billet, plein d’écume mais plus de la bile dans la vésicule
Vas-y voir, saisis que l’image qu’on te véhicule
N’est pas celle de la vie d’adulte caduque passée sous le viaduc
Cette ville se félicite d’aider les sans domicile fixe
Nous prend pour des imbéciles, je les vois arriver du B.C.
Besoin d’aide au p.c., plus que de la compassion
Sommes-nous donc trop pressés en tant que simples passants
Je me demande, mais où va dont tout ce monde
Sur les routes de l’errance, Filon d’Art
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8. |
Deuil
02:28
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Louf*ck :
C’est le rendez-vous sans préavis avec la faucheuse en toge
À rendre fou l’homme prêt à vivre dont on lui retire le souffle
Au garde-à-vous et sans répit, regarde ses arrières et songe
Au fait qu’un jour pour lui son entourage allumera un cierge
Vêtus de noir, ils iront tous en troupe pleurer ce trépas
Ayant pour l’intention le souhait profond que la mort les épargne
Ils convoitent l’idée que le corps et l’âme jamais se séparent
Mais sont sur la liste de Camarde juste comme leur semblable
Condoléances et sympathies en guise que monnaie d’échéance
Inévitable, irréversible, l’arrêt des fonctions vitales
Fatalité létale de percevoir la faux de métal
Dans l’empressement, l’individu déclare : « il faut que je me taille »
Juste à penser à la dédicace en guise d’épitaphe
Nous remémore que l’impérissable n’est qu’illusion et fantasme
Sous la tourbe verte du cimetière, en fait, tous les corps s’entassent
Et la rubrique nécrologique abonde et frôle les cents pages
Refrain (Louf*ck) :
Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge
C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes
S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles
À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse
Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite
La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit
La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie
La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent
Zercos :
Depuis tout petit, je traine dans les enterrements
Au début, je ne savais pas pourquoi on se pointait avec des gueules d'endettement
À la longue, j'en ai eu marre des sermons
Mais au Québec, faut les subir quand les siens tombent
Syndrome de la vie virale
La mort se juxtapose sans surprise à la ligne finale
Combien survivent quand chaque discours culmine en sourdine? Pas même un sur dix
Finit sur pied au lieu de six pieds sous terre
Malgré le cran de sûreté, les balles tuent les suicidaires
Extinction des feux
Sans exception, même les athées, à leur tour, rejoignent les cieux
Église, dojo, mosquée ou synagogue
Tard ou trop tôt, on franchit tous la porte
Entre quatre planches ou les cendres vers les eaux du large
On se croise un premier novembre dans l'Au-delà
Refrain (Louf*ck) :
Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge
C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes
S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles
À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse
Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite
La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit
La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie
La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent
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9. |
De Part et d'Autre
03:20
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L’amour peut couper la corde à en faire douter la mort
Chaque infime partie d'un tout se croise et s'entrecoupe
Une part de doute, donc une part de souffle
Une part d'effort pour le déploiement de mon essor
Ont l'air de t'écouter, mais dans les faits, le monde est sourd
Une part de vérité a-t-elle d'l'intégrité
À se construite des murs de crédibilité
Une part de moi, une part de toi
Et qui sait, bientôt, un nouveau départ à trois
Hommage à tout prolétaire, je leur souhaite d'être propriétaire
D'une part je suis solitaire, une part d'être solidaire
Refuse l'autoritaire, je recrache le sortilège
De la cage, je me libère de leur part de somnifère
On se rejoint au terminus, ma joute finale je l'illustre
En pleine nature le point levé au clair de lune
Une part de foi, non, suffit pas de croire
À le vivre, notre corps sert de véhicule plus de mille fois
Refrain :
Et si ce soir mes rêves sortent de leurs limbes
C'est une part de joie et puis l'histoire s'écrit d'elle même
Une part d'intelligence, on t'accueille à bras ouverts
Mon parcours va partout tant que mes choix me gouvernent
Soudainement je m'énerve, ouais, j'm’éloigne de la foi
Une part de haine et l'histoire y va de soi
Une part d'impertinence, on s'renferme quitte à tout perdre
À tout se permettre, ça termine
À faire taire ma part de rigidité
C’est un passeport vers l'humilité
Si tu passes par là, au mieux pose-toi pour méditer
Car l'égo y’arrive pas à se limiter
Il veut la minimiser malgré ma part de responsabilité
Si je veux avoir raison peu importe l'occasion
Bien souvent, ce qu'il me faut, c'est une part de résiliation
Je ne parle pas de « stopper » l'action, ça c'est rien que bon pour la tombe
Mais de réflexion avant de bêtement réagir à la seconde
Ainsi, c'est une part de tentation, et celle qui résiste a l'attraction
Comment s'explique la rotation
Quand je te relate l'action, c'est une part de relaxation
Je connais des potos qui pèteraient les plombs si y'avait pas de son
N'hésite pas, l'émotion c'est une part de la solution
L'évolution c'est d'accepter la somme du nombre
C'est au bout du compte qu'on trouve son dû, les chemins sont durs
Avance sans te préoccuper de ceux qui ont voulu te voir tomber
Parce qu’ils n’en valent pas la peine
Mes larmes coulent mais c’est seulement pour ma mère
La neige vole, vogue dans les airs
J’évoque les flocons comme lorsque je berce ma tête
Lorsqu’on perce nos nerfs, car tôt ou tard on se blesse
Les jours de tempête, on s'enferme à l'intérieur de notre forteresse
Refrain :
Et si ce soir mes rêves sortent de leurs limbes
C'est une part de joie et puis l'histoire s'écrit d'elle même
Une part d'intelligence, on t'accueille à bras ouverts
Mon parcours va partout tant que mes choix me gouvernent
Soudainement je m'énerve, ouais, j'm’éloigne de la foi
Une part de haine et l'histoire y va de soi
Une part d'impertinence, on s'renferme quitte à tout perdre
À tout se permettre, ça termine sur un coup de tête
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10. |
La Pomme qui Tombe
03:28
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Louf*ck :
C’est que tout arrive à point pour celui qui sait attendre
La presse n’a point la chance de remporter ce jeu de patience
La réussite, l’attente de l’idée entre les deux tempes
Celle que l’homme nie, pourtant on la surnomme omnipotence
Nos vices de préférence sont prouesse et performance
Le vide fait préséance et remplit notre existence
Avide de sensations, on croque la pomme qu’on nous présente
Et vite on se rend compte que le sol est jonché de trognons
Les yeux plus gros que la panse, c’est que l’avarice est poignante
Et voici comme exemple l’égoïsme et le pognon
La pratique du haut-hisse est devenue vertu verdoyante
Cette ambition envieuse qui perturbe le citoyen
La loi du moindre effort, c’est le revers du médaillon
Et je vois les rêveurs tous lassés de leur condition
Il est dès lors entendu que l’illusion est vendue
Et plusieurs bras sont tendus vers le fruit défendu
Refrain :
Mais qui a croqué la pomme
On t'a peut-être tendu la corde
Était-ce d'un commun accord
T'ouvres quand on cogne à la porte
Vous rejetez l'honneur
J'ai moi-même mes torts
Car tous on pointe le doigt
Mais très peu sur soi
Zercos :
Les cinq sens, porte du cerveau
Simple échange à vouloir tout savoir presto
Peu de réponses, pourtant rien ne sert de courir
Découvrir, c'est dans le détail du souvenir
Trop souvent se retrouve scellé sous vide
En contact avec l’extérieur, changement de perspective
La terre tourne si vite, on sait rarement comment quand on perd sa vie
Attraction en série qui résiste dans la city
Le résumé d'une scène du crime s'échappe de la bouche d'un C.B.
Baby face accouche d'un bébé à seize ans
Au petit-déj s'allume le freeze entre ses dents
Le lâcher-prise se pratique, compile tes statistiques
Pour laver ta conscience à coups de discipline
Mais dans ton jeune âge, les lois ce n’était qu'une image
Tu jouais dans un gymnase, souriais de long en large
Là ça traine sur les « point com », tu crois qu'ils n'ont point compris
C'est dans son coin qu'on rit, bras ouverts, c’est un trampoline
La faute appartient à l'autre, à l'aube quand cuve l'alcool
T'obtiens le mérite, le diplôme d'aucune l'éloge
Plutôt, on t'accuse des pires sévices, trop de péchés, suis-je pessimiste
Je pourrais attendre longtemps avant que les paix s'unissent
Affiche la pénurie, tu voulais tout et tout de suite
Full equip vu du taux de suicide
On est loin de la réussite, je pourrais dire à qui la faute, qui a croqué
Avant d'accuser je dois me regarder
Refrain :
Mais qui a croqué la pomme
On t'a peut-être tendu la corde
Était-ce d'un commun accord
T'ouvres quand on cogne à la porte
Vous rejetez l'honneur
J'ai moi-même mes torts
Car tous on pointe le doigt
Mais très peu sur soi
Louf*ck :
Mais voyons voir qui se rétracte et crache le morceau
Celui qui engorge la trachée d’une seule morsure
Mais qui troquera la croquée au profit de notre amour propre
Sans s’approprier de profit ni se vautrer dans les props
Qui va spit the truth simplement avant de s’étouffer
Ça n’implique pas que la bouche car les yeux doivent s’entrouvrir
Sous l’emprise de la frousse, force et veuve à découvert
Le chemin qu’on rebrousse versus ce qui reste à découvrir
C’est qu’on préfère se nourrir du fruit qui est pourri
On le fait à tout risque parce qu’on s’ennuie à mourir
On salive à la vue du seul arbre qui s’élève
Dans l’excès, on se livre à cette vie de larve célèbre
Langue sur les lèvres s’enivre de la sève qui est le poison
Le corps se paralyse et dans l’inertie, les bras croisés
Même si nos envies foisonnent et qu’on envie nos voisins
Je préfère ma place dans l’équation, c'est-à-dire choisir
Refrain :
Mais qui a croqué la pomme
On t'a peut-être tendu la corde
Était-ce d'un commun accord
T'ouvres quand on cogne à la porte
Vous rejetez l'honneur
J'ai moi-même mes torts
Car tous on pointe le doigt
Mais très peu sur soi
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11. |
Flashback
03:16
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Louf*ck :
C'est en ce jour, je ressens la brise du solstice
C'est sur mes joues que se dépose son soft kiss
Old reminisce, les best souvenirs qui m'apostrophent
Une douce caresse flashback que j'embrasse
Ouf, ça bardait, les house party, ambiance bordel
Les vieux cyphers, tout le monde s'esclaffait, ha! mortel
Aux petites heures les corps morts s'empilaient par terre
On se faisait jeter dehors en file tel un cortège
Insoucieux mais conscients des plaisirs qu'ça apportait
Ce n’était que partie remise, le lendemain c'était encore pire
La différence et l'écart entre les classes skip
Un cercle d'amis dont le casting était éclectique
Mais les sourires nous reviennent tout le temps lorsqu'en reparle
On syntonise cette réunion avec partage
Retour à l'âge où l'important ce n’était pas le taf
Chaque moment était opportun pour une petite teuf
Une collection de connexions inépuisables
J'entends au loin un clap de main bien efficace
Je replace les faces mais encore plus ton visage
Qu’est-ce qui s'passe de bon, est-ce vrai pour la vie sage?
C'est sûr que les priorités changent, incontournable
Mais t'as de l'air bien donc t'as de la chance dans le tournant
Ma mémoire me fait défaut, rappelle-moi donc ton nom
Moi c'est Louf*ck, ça fait une plombe mais je suis content de te revoir!
Zercos :
On débarquait dans les clubs, décalés par l'alcool
Fausses cartes, on n’a pas l'âge pour les descentes de cops
C’est le seul spot où y’a des subs, y’a personne de sobre
Dix ans avant Lollipop, pas d’IPod dans les poches
Plutôt walkman yellow, pas de drame dans mon mélo
Ni de Drum dans mon bédo, c’est non-stop
On remplit les filies, on fait tourner aux fellows
En plein cœur de la city, gros doigt pour les fédéraux
Aux dames offre les roses, elles seront fanées dès l'aube
Les pas de danse s'accumulent sur la piste
Si c’est une question de revanche on reviendra à dix
On donne notre confiance aux anges, on pense pu trop à son avenir
Il se lèvera pas demain, y'a toujours pas d'emploi
Je te regarde pis je ne veux pas repartir sans toi
C'est souvent la même, mais on recommence cent fois
On se rejoint plus tard finir ça chez Georges-Antoine
Louf*ck et Zercos :
Hurry up, hurry up and make a move, hurry up, hurry, hurry up
Hurry up, hurry up and make a move, hurry up, hurry, hurry up
Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback
Back pack, sac-à-dos, casier de metal
Combine, numéro, je le lock et je suis settle
Gang d’ados, skate bateau
Aux quilles, boules dans le dalot, roule au Patinôdrome
Le syndrome, l’acné, les comics d’ACME
Le chronic l’ « aprèm » et pu question d’apprendre
Les profs et leurs retenues, au parc les rendez-vous
Le party est chez vous, j’y fais débarquer mes troupes
Reenactment, les vieux spots vacants
Où on foutait le boucan lors de nos vacances
Punk versus Hip-Hop, les caps d’acide
Y’avait pas de pills man, bleues et rouges sont les sirènes
Je vois les robocops lors de la crise d’Oka qui ne jasent pas aux cuz
Et qui ont le bazooka juste au cas où
Internet à ses débuts, le verglas
Le Saguenay et son déluge, les souvenirs ne se perdent pas
Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback
Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback
Flashback
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12. |
52 Ramasse
03:01
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Refrain :
À chaque semaine, on recommence, point de départ
D'où on s'élance, grand écart, doucement, le tempo bat la cadence
Course ou marche lente, du lundi au dimanche
Test d'endurance pour Mc et audience
À chaque semaine, la récompense, applaudissement versus silence
Et ce deadline qui nous talonne fait qu'on peaufine le talent
Et la consigne c'est de mettre de l’avant les thématiques, gratuitement
Sans prendre le recul d'auparavant, ni exiger de redevances
Louf*ck :
C'est un travail de longue haleine que de trouver les bonnes lines
Un loop cyclique à chaque semaine qui fait que parfois c'est borderline
Alors je m’équipe d'un stylobille pour raturer de long en large
Mais la conscience est ratoureuse, alors annotations en marge
Conscient des heures que ça nécessite et ce quitte à devenir barjo
Les aiguilles se précipitent, y’a-t-il du temps libre dans les pages jaunes
Dès lors je puise dans mes réserves et me retrouve dans ma zone
Car sur sept jours, c'est maso, je t’assure que c'est de la job
Zercos :
Solo ou duo, le beat taureau du rodéo
Pour saisir l'osmose tends l'oreille au trio
Le cerveau pour la philo, le fermier pour le frigo
Mal de dos pour chiro, donc passe-nous le micro
Chacun son travail, je spit pendant que des dents s'arrachent
Cinquante-deux tracks, cinquante-deux cartes, lesquelles tu ramasses
Juste pour le style, y'a des sportifs Adidas
Nous c'est véritable lyriciste filon d'art
Louf*ck :
Le cœur pour la passion, la joie, cette sensation
Le pique pour les froissés victimes de leur frustration
Le carreau, l'illusion à 100 lieues de la fusion
Le trèfle, c'est l'évasion, point de repère en rotation
Zercos :
Cœur pour l'amour, parfois on chante son instabilité
Pique pour le pouvoir que l'homme tente de se déchirer
Carreau plus largement, on jase de sujets d'argent
Trèfle naturellement, en cohésion avec l'environnement
Louf*ck :
Le cœur pour la famille, ce qui inclut les amis
Le pique pour la guerre, ce qui définit la zizanie
Le carreau, rien à perdre, le mot d'ordre : get the money
Le trèfle pour la flore, c'est la faune qui s'épanouit
Zercos :
Le cœur est dans le corps, en contrôle évite la discorde
Carreau, décide, le choix te revient dans cette histoire
Le trèfle symbolique, sans stress ni ego trip
Pour les piques marginal qui ont leurs propres imaginaires
Louf*ck :
Le making of est plutôt rough, exténué en plus du taf
Mais l'idée de base c'est de se faire du fun, so : fuck it, make it happen
De la bonne take à la maquette, dans le booth je débarque
C’est le repos qui me manque alors je me flanque des claques
Je laisse faire les tracas parce qu'on est accros du rec
Et le corps qui est fracas aurait besoin d'un peu de rest
Je ne peux rester en place, que ne se soit l'espace d'un instant
C'est le 52 Ramasse, ce qui reste à venir dépasse nos attentes
Zercos :
Alors on rec, on mix au lieu de le mettre sur disques
Direct sur le net, puis clique distribution gratuite
D'ici, le son magique illumine la ville
Ça donne envie d'agir, de prendre en main l'avenir
Y’a du rap saccage parce que y’a rien sur la table
Malgré qui en arrache ne veut pas sortir de sa cage
On remplit nos caves avec le bon cépage
On s'est connu au carré de sable, aujourd’hui on déploie le carré d'as
- Nice celle-là, c’est la bonne, c’est dans la boîte
- Es-tu sûr qu’on n’a pas oublié quelque chose, par contre, une petite affaire
- Non, écoute l’intensité, l’énergie, les textes sont là
- D’accord, pis le beat de Lenième?
- Ah, le beat de Lenième, toujours bon
- C’est vrai que c’est fat
- C’est un sans faute, je pense, peut-être juste une erreur
- Ouais, l’erreur est urbaine
Refrain :
À chaque semaine, on recommence, point de départ
D'où on s'élance, grand écart, doucement, le tempo bat la cadence
Course ou marche lente, du lundi au dimanche
Test d'endurance pour Mc et audience
À chaque semaine, la récompense, applaudissement versus silence
Et ce deadline qui nous talonne fait qu'on peaufine le talent
Et la consigne c'est de mettre de l’avant les thématiques, gratuitement
Sans prendre le recul d'auparavant, ni exiger de redevances
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13. |
Le Silence du Détour
03:34
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Refrain :
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On connait les détours qui te prennent en souricière
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On se connecte dans le détour
T'as plus le même sourire qu'hier
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Zercos :
Hey DJ, le son exigé, si tu ne veux pas voir tes salles se vider
Le cône à griller question de méditer
Depuis trop longtemps, Québec s’est négligée
Ouais, malgré que les bons sons prolifèrent
Derrière les tables, ils font les fiers
En boucle te gavent de somnifères
Vas-y, demande un son de F.A.P.
Ils se transforment en fantômes
Font entendre les mêmes boom-boom dans les enceintes
Prennent le temps de trinquer à l'américaine
Pendant que les indés c’est à la remise que leurs disques trainent
Qui se distingue? Autour d'un DJ, j'en compte dix dingues
Mainstream qui flip same shit
Chut, y’a pu de son dans le système
Il vient d'appuyer le mauvais bouton sur sa mixette, reset
Les foules se dispersent, banqueroute et bizness
Tu avais qu'à faire tourner la capitale à pleine vitesse
Refrain :
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On connait les détours qui te prennent en souricière
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On se connecte dans le détour
T'as plus le même sourire qu'hier
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Louf*ck :
Diffusion et coupole, je te souhaite good luck
Les stations n'écoutent pas, j'ai le goût de crier good God
À vrai dire, ils boudent l’art quand on donne des coups de bars
On entend des coups de portes, juste avant c'est good bye
Mise en ondes au goût de l'heure, tous les tubes se bousculent
Presque rien d'écoutable entrecoupé de grosses pubs
Animateurs, discours disent que les goûts ça se discute
Ça a l'air que notre disque saute, de cette façon se disculpe
Donc j'engage la dispute avec tous ces despotes
Pas question qu'on me dise stop, si tu catch c'est 10 - 4
Je leur dédie ce diss track et sème la discorde
Parce que les big boss d'Astral pensent que le rap c'est de la scrap
Ce marché est instable mais ce ne sont que des excuses
L'inquiétude s'installe, une manière de nous exclure
Imbroglio, la radio nous dit adios lorsqu'on leur dit yo!
Refrain :
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On connait les détours qui te prennent en souricière
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On se connecte dans le détour
T'as plus le même sourire qu'hier
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Zercos :
Hey VJ, pourquoi refuser les images et l'expertise locale est stylée
C'est à force d'être diffusé qu'on augmente la qualité
Car il faut être professionnel pour obtenir le budget
C'est à chaque seconde plus cher
Car le temps tourne au compteur
Mais pas les clips dans les rotations, c'est trompeur
D'attendre l'ascenseur, t'obtiens la censure
Si t'arrives à faire sensation, ne rate pas l'aventure
Louf*ck :
On dit que les salles sont bondées, mais je me garde une réserve
Les dernières que j'ai vues étaient plutôt désertes
Tu veux savoir la suite, approche-toi donc du stage
En général, ça spit et les gens se dispersent
Il y en a déjà qui quittent, y'ont même pas starté le set
La moitié l'équipe se flex, plus de manteaux au vestiaire
Et le proprio du bar est à peine surpris
Si tout l'monde s'évapore à quoi bon investir
Refrain :
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On connait les détours qui te prennent en souricière
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire
On se connecte dans le détour
T'as plus le même sourire qu'hier
Les gars sont fous, les femmes se défoulent
On fait que se retrouve l'effet de foule
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14. |
Des Fois c'est Partir
04:35
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Zercos :
Des fois la vie c’est partir, tu le sais que partir c’est l’avenir
À force de rester sur place, comme sur la glace, tu patines
De ton quartier tranquille, ouvre ta porte, le temps file
À y arriver, le bout du chemin nous offre ses surprises
Louf*ck :
J’avais la tête dans l’étau et les pieds dans le béton
Il était grand temps que je m’étonne et que ma culture s’étende
Je te parle pas de détente ni de tout inclus
Qui poussent la détente sur la tempe de tout inculte
Il faut que je sorte de ma zone de confort
Désormais, j’enlace les âmes qui vivent dans le désordre des hommes
J’avais de bonnes raisons de quitter la maison sans misère
C’est que trop souvent, à mes heures, j’étais à mes aises
Zercos :
Comme la mafia italienne partie conquérir l’Amérique
Par des temps peu cléments en traversant l’Atlantique
On peut toujours trouver le courage de contredire la milice
Instaure un couvre-feu, qu’on puisse le transgresser toute la nuit
Comme quand celui qui panique loin de chez lui réalise
Que le stress tombe petit à petit lorsque l’inconnu se livre
La vie dévoile ses secrets à qui veut se dégourdir
Il restera la noirceur des rêves pour ceux qui roupillent
Refrain :
C’est partir, qu’est-ce que t’en dis
Grandir à travers de tout ce qui resplendit
J’avais les pieds plantés mais le point brandi
Maintenant je me sens vivre
Zercos :
La vie c’est partir, s’éloigner de ses fondations
Cent loyers à payer ou dix ans de contradictions
Pour la modique somme de l’énergie que tu consumes
Tu as le tour de la Terre, attends pas la position posthume
Pour penser, bouger, bouge la vie, faut l’épouser
À la longue, si tu joues au meuble, faudra t’épousseter
La roue tourne, saisis ta chance d’anéantir tes frustrations
On travaille sous le soleil pour que le repos s’incruste à l’ombre
Louf*ck :
Entre l’ombre des cimes et le soleil du sommet
Ça promet de se promener qu’on se sorte de ce sommeil
Qui est la routine malsaine d’un quotidien qui assomme
Celle que j’envoie valser dans l’abysse du mensonge
À l’inédit que je me livre, de cette vie je serai l’élève
Pour apprendre qu’aucune ligne ne sépare rêve et vivre
Donc c’est partir qui me complète, s’évader sans conteste
Sans valise ni contexte, ni balise et complexe
Zercos :
Puis soudainement, tu prends conscience
Que la réalité, tu peux la comprendre dans l’autre sens
Un autre genre de commencement
Le phénix renait de ses cendres d’une douleur intense
Donc c’est la même pour l’homme et son humeur chancelante
Est-ce une erreur de trop, se faire confiance?
Apaise le négatif, la joie c’est un sédatif
Progression neurologique pour qui reste actif
Accepte de lâcher prise sans pour autant courber l’échine
Se repositionner pour trouver l’énigme
Ta solution coule dans tes veines
Minutieusement inscrite dans l’ADN
Fallait bouger, prendre des risques pour déguster mille délices
Pris dans son confort, on est tenté par l’Antéchrist
Pour ce qui est bénéfique, un peu d’humilité serait de mise
Le secret de l’apprentissage, c’est de le vivre
Louf*ck :
Back home où tout allait si vite, l’homme étourdi par le civisme
Engourdi par le cynisme est englouti, c’est le sinistre
Des numéros au pied d’une liste qui ne vivent que du fruit de chaque trimestre
C’est le cashflow, le facteur de risque et le fastforward qui domine
Les gens arborent une drôle de mine, c’est la débandade, on se démène
Pour le pain gagné sans se demander ce qui se passera le lendemain
L’esprit dépassé sans se l’admettre reste pris dans l’anse des murs de briques
Donc j’utilise mon libre arbitre et trace en transe, faire le plein de vide
Loin de mes us et coutumes, je vais là où s’usent les coutures
Et porte un dur coup à mon so called statut
Saisis mon ossature, suis le rythme de cette terre
Que des nouveaux secteurs où les journées s’étirent
Rencontre du second type où je confonds seconde et siècle
Antihoraire le sens du cycle, dès lors je confronte mes repères
À la maison je rapporterai simplicité et souplesse sur la corde raide
Refrain :
C’est partir, qu’est-ce que t’en dis
Grandir à travers de tout ce qui resplendit
J’avais les pieds plantés mais le point brandi
Maintenant je me sens vivre
|
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15. |
Fort Intérieur
03:48
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|||
Louf*ck en collaboration avec Lenième
La déduction, le cri du corps a rendu sourde l’ouïe du cœur
Refrain :
Besoin d'espace plus que d'espoir
Et on se laisse croire tous faciles d'approche
L'intimité se cloître derrière les façades
Des pierres imbriquées de notre fort intérieur
La carapace impénétrable, cette forteresse humaine
La fermeture à double tour du cœur en un éclair
La tour d'ivoire où logent lésions et vieilles blessures
Le placard où s'empilent squelettes et ossatures
Le cachot sombre où l'on dépose les choses à cacher
Le coffre-fort où s'exerce le repos de nos songes
Le jardin sacré de chacun où poussent les secrets
Regardez comment chacun en arrive à se craindre
La cellule close où l'esprit vacille dans ce vase clos
La symbiose entre l'échange et pur fiasco
Les murs matelassés qu'on essaie si bien d'fracasser
L'enveloppe de glace, chaleur de l'âme qui vient de se casser
Le garde-à-vous, on garde tous une certaine distance
Les rendez-vous qu'on disait tendres, maintenant on s’en dispense
Le pansement, sparadrap appliqué sur l'existence
La méfiance face à l'attraction égale résistance
Refrain :
Besoin d'espace plus que d'espoir
Et on se laisse croire tous faciles d'approche
L'intimité se cloître derrière les façades
Des pierres imbriquées de notre fort intérieur
Le bunker de béton inaccessible et sans fissure
Les gens qui portent des masques ici et camouflent leurs figures
Jeux de cache-cache en catimini face à l'individu
L'oiseau en cage qui ne chante plus le signe de la solitude
La cave remplie d'antiquités qui ont eu la vie dure
L'enclave isolée bien étanche et sans issue, la bulle hermétique gonflée à bloc
Rempli de doute, un cube Rubik qui semble impossible à résoudre
Un corridor avec des portes qui ont toutes des loquets
Le carré de sable qui appartient seulement à un kid
La petite chambre sombre où tout semble si clair
L'sous-sol à demi-jour où séjourne le calvaire
La maison placardée à l’abri en retrait
Impensable de partager, pulsations qu'on réfrène, limite d'implication
Avant de se compromettre, fuit les complications et s'referme sur soi-même!
Refrain :
Besoin d'espace plus que d'espoir
Et on se laisse croire tous faciles d'approche
L'intimité se cloître derrière les façades
Des pierres imbriquées de notre fort intérieur
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