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L'Erreur est Urbaine

by Filon d'Art

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1.
Zercos : Je connais des quêteux qui ne font pas ça juste une fois par semaine Se payer des trips d’amphet pour du sexe à dix partenaires Pourtant on leur tend moins de sous qu’à un parcomètre Louf*ck : Les gens qui viennent du top regardent du haut cette basse ville On sait en fait, ce qui vient de là-bas c'est juste une bunch of villains Sensations fortes, une balade en voiture juste pour le feeling C'est barre ta porte, lock tes vitres électriques you feel me? Anyway en sécurité parce que j'sais qu'on nous filme J'viens faire un tour pour me divertir depuis qu'le zoo est fermé Le choix est vaste une fois que t’empruntes le main street Des barges en cage jusqu'à ceux qui devraient être internés Sur l'site Internet Google Maps, ça avait en fait l'air paisible Une balade en 4X4, la grosse ride inutile qui gaspille À l'air climat, ça a l'air qu'ils matent la race humaine non docile Pas comme le beau bouvier bernois pure race assis sur le back seat Refrain : Sac de plastique Hugo Boss Je floss, je me calice de ceux qui quêtent des coins Sac de plastique de vidange Pas de boss, je me résigne à quêter sur le corner Zercos : Junkie qui grafigne, jeune Anakine, jeûne aplatit l'anorexique On est loin du 4X4 de l'année qui te climatise Alcoolique et colique, à gober des conneries Ma chronique up coming day, on va se pointer dégobiller sur la colline Pour l'instant, c’est pasta macaroni À peine cuit, la pinte pleine pour la cuite des A-Anonymes Reality, on n’est pas dans une musicale comédie On regrette nos erreurs car la justice n’est pas comme Édith Depuis que G.M. Développement a la main mise sur la basse-ville Y’a plus de place, les réinsérés mentaux retournent à l'asile Plus rien de magique à part les smiles que je croise quand je traîne dans le maquis Je vois apparaître le maquillage de Ken et Barbie Refrain : Sac de plastique, money bag Ça brille fantastique, merci monsieur l'maire Sac de plastique, body bag Misère du calice, mais où est donc passé l'mail Louf*ck : Et l'beau bourgeois est même touriste dans sa propre ville Ce qui le guide, c'est l'GPS au pied d’la vitre Dans ce quartier méconnu se trémoussent à basse vitesse Les victimes d'l’esthétisme qui déplient en espèce Ils font du lèche-vitrine et s'approprient l'espace Lorsque les moins fortunés sont vus comme out of space Dans cette ruelle où ça pue raide, passe-moi l'Purell Aseptisé, j'dois mettre du cash dans l'parcomètre Moi j'ai ma cote, faisons vite, ça a l'air que les gens quêtent Me rackettent des pièces, en fait j'en ai ma claque C'est peut-être leur part de tarte tandis que j'détiens l'cake Ils sont à côté de la plaque, ils devraient plutôt work Majorité d'gens louches unqualified pour le 9 to 5 Désirent avoir du loot mais unable to fight Minorité d'gens bourges classified well qualified Désirent que les gens bougent et sont capables de le faire! Refrain : Sac de plastique Hugo Boss Je floss, je me calice de ceux qui quêtent des coins Sac de plastique de vidange Pas de boss, je me résigne à quêter sur le corner Sac de plastique, money bag Ça brille fantastique, merci monsieur le maire Sac de plastique, body bag Misère du calice, mais où est donc passé l'mail
2.
Refrain : Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent S’avancent sur des sujets, défoncent le budget Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent Les corps succombent, étonne-toi pas des courbes sur les phalanges Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance Le sang coule couleur raisin des vendanges Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent Et vend son temps pour remplir son ventre Zercos : Comme prélude, y’a l'enfance et puis perte d'innocence Rempli de pubs débilisantes, depuis c'est militance Depuis le début de la track, tu as les bras dans les airs Car c'est les banques qui braquent ta situation financière Depuis que tu marches, c'est tu as perdu le permis Ta mère fait le lavage avec ses larmes depuis la perquise Y’a pris perpette pour une erreur de mouvement Depuis, ça fait un non coupable de plus qui se passe le nœud-coulant Depuis cinquante ans, on pratique la corpulence C’est une question de se remettre à faire du sport d'urgence Depuis qu’on s'écrit lol, plus personne rigole Par concurrence, on s'isole, on rêve tous d'être des idoles Depuis la musique pop, l'opinion devenu myope Énergétiquement absorbée par l'œil du cyclope Depuis que les anciens présidents jouissent pu de leur immunité Ils sont poursuivis par la justice pour crime contre l'humanité Refrain : Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent S’avancent sur des sujets, défoncent le budget Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent Les corps succombent, étonne-toi pas des courbes sur les phalanges Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance Le sang coule couleur raisin des vendanges Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent Et vend son temps pour remplir son ventre Louf*ck : Depuis que le monde est nombre, on fait que se regarder le nombril C’est l’énorme phenomenon de l’homme the One and only C’est humm? Si j’ai bien compris, c’est qu’on ne sait pas compter C’est comme impossible de contrer le summum de l’égocentrisme C’est qu’en… ce moment on se croit Si comblé, ce qui est con car on s’écarte des conséquences On se gave de tromperies, c’est le comble Moi ce que j’ai appris, c’est qu’on ne supporte pas le fait d’être second C’est sous l’effet des secondes que nos crânes fêlés se gonflent J’entends l’appel des secours, même les gens mêlés se gun Il est grand temps qu’on se secoue, dans les faits la paix c’est gone Depuis le décompte, c’est décombre, personne ne veut rendre des comptes Toutes les excuses se décuplent, brèves conférences et décampe C’est dans le confort de son salon que le spectateur s’allonge Contestation s’y adonne et voit l’avenir qui s’annonce Depuis regarde sa montre, se demande ce qui se passe récemment Complication et temps long, son implication lui manque Refrain : Depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent S’avance sur des sujets, défonce le budget Depuis que le monde est monde, les tombes se comptent Les corps succombent étonne-toi pas des courbes sur les phalanges Les morts en avalanche, l’erreur de la vengeance Le sang coule couleur raisin des vendanges Car depuis que le monde est monde, le monde se mentent, se vantent Et vend son temps pour remplir son ventre
3.
Booty Allen 03:25
Refrain : Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen C’est avec le langage corporel que les booty parlent Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen C’est avec le langage corporel que les booty parlent Zercos : En fait, je suis pris entre ciel et enfer, l'essentiel c'est qu'on sert Mais comment les potentiels pourraient s’atteindre du monastère À faire mon enquête sur l'amour et l'eau fraiche, c'est la tempête dans ma tête De longues jambes élancées font danser les pensées Les hanches sont les hameçons pour les gars stone et quand elles passent plongent Dans le gouffre des sensations éprouvent la liberté de l'évasion Mais pourtant prisonnier des aléas, le feeling est tout ce qu’il y a de plus malléable Si je ne paye pas, est-ce que ça fait de moi un marginal? Ce n’est pas de mon époque que l'amour est monnayable C'est bon de vouloir créer sa chance Même si c'est dans la surprise que la foudre te frappe Subtilement j'opère le move du crabe d'un coup de regard la couguar découvre sa garde Il faut que ça marche, elle me parle mais je ne perçois que le mouvement des syllabes Elle réincarne le charme, mais ça, hey, elle le sait déjà Refrain : Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen C’est avec le langage corporel que les booty parlent Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al, Woody Allen C’est avec le langage corporel que les booty parlent Louf*ck et Zercos : Les booty parlementent, tellement ils manigancent Les contacts t'alimentent, te servent de calmant Les booty parlementent, tellement ils manigancent Les contacts t'alimentent, te servent de calmant Louf*ck : C’est regard, charisme, entregent et chakra C’est le mouvement des courbes terrestres auxquel on s’accroche Une démarche de louve qui se rapproche et nous laisse bouche-bée Nos mâchoires bandouillent, foutu faible dans les genoux Vénus de Milo au Louvre, le loop est créé sur Mars Mini je me sens dans mes shoes à chaque fois que je te watch Le phénomène des phéromones traverse l’enrobage Les effluves du feuillage du parfum de Dame Nature Source d’excitation se livre aux excès de salive Une beauté qui m’abreuve sur le bord de la noyade Un mordillement des lèvres se traduit en salut cordial Élève de la vieille école, je suis cobaye du sex-appeal Un frisson m’interpelle et parsème mon épiderme Une réaction charnelle sous l’emprise du charme fou Coup de foudre éphémère de l’indifférence à l’amour L’aller sans retour vers cette contrée étrangère Elle vaut le détour mais me fait perdre la tête Tentatrice qui possède plus d’un tour dans son sac J’entrevois cette beauty je suis comme Woody Al Je perds la boule pour les booty wow Refrain : Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al C’est avec le langage corporel que les booty parlent Si j’ai des soucis avec les femmes Je me dis que je suis toujours moins pire que Woody Al C’est avec le langage corporel que les booty parlent Louf*ck : Les booty parlent, le charme de toutes ces femmes Me rend barge, je remplis des pages Phénoménale la description de vous mesdames Gaga au travers d’une vague de bave je nage Zercos : Dans l’océan de la sirène et ses écailles Le potentiel se manifeste dans les détails Ouvre ma cage amène mon cœur aux funérailles Peu de vainqueurs, jamais la flèche ne nous épargne
4.
Louf*ck : Le baluchon sonore, la piste qui t'accompagne dans le casque Le phénomène se nomme absorbé par les classiques La routine fade s'efface, c'est place à l'« évaz » musicale Le fil du temps s'évade, le sablier de cristal s'éclate Le voyage est vague, c'est parce que les confins de l’univers sont vastes Une escale dans l'espace, j'trace loin du faster Playlist fantastique, excitation, je ne tiens même plus en place D'ailleurs j’me casse en transe vers de nouvelles galaxies Je prends mes distances, le décalage avec ce monde nasty, nasty Avant de crouler sous l'escalade de problématiques C'est qu'une balade relax, rien ne m'empêche de partir Je n’ai pas de bagage, juste à l'arrache, hey! ho! c'est l'exil La tête dans les nuages, les environs naufrage cosmique Une quête qui est immuable et enivrante, les objectifs Rien d'impossible, options considérables, notre baluchon est intersidéral Zercos : Suivant la route des nomades, je goûte des saveurs locales J'écoute des langues indomptables qui grâce au beat se propagent J'ai des potes qui ne peuvent pas se payer de voyage Toute la journée posés à pleines dents, ils croquent l'art Quelques notes délicates, c'est une lampe de poche efficace Dans la pénombre, sur les murs, les graphs dédicacent Flashback ferrovipathe, vision d'un futur instable Voir le bout du monde sans faire bouger mes pattes Mes genoux ont connu la gravelle, mes oreilles traversent les parallèles À l'aide des décibels, on est si près de tout quand on vogue sur la musique Marche et bain de foule, c'est mieux que rester coincé dans le trafic Alors je sors dehors pour fuir la maison Je mets les écouteurs pour adoucir le bruit des klaxons Tête sous la capuche, à l'épaule un baluchon La pureté du chemin emprunté comment l'évalue-t-on? JamB : Ça y est, je pars, je laisse tout derrière Tout si ce n’est qu’un baluchon en bandoulière J’amène juste l’essentiel, des ustensiles, une nappe Je me tape une promenade, je m’installe pour un piquenique Je trimbale toutes sortes de souvenirs, je les garde à portée de main Et le moment venu, je déballe un baluchon, un lunch typique Y’a des glucides, protéines, lipides, tout ce qu’il faut pour déguster un bon repas Mon bagage s’est enrichi à force de partage, d’échange J’ai plein de bibelots accumulés, ce que le fil du temps aura bien voulu me révéler Plus souvent qu’autrement, nombre de mes fantômes me suivent comme mon ombre Mais avec moi, j’ai mes armes aide-mémoires, points de repères Enveloppés dans un tissu au bout d’un bâton Jour après jour, mon baluchon prend du poids Puis s’améliore l’héritage que je transmettrai lors du outro
5.
Apprendre et savoir faire, guidé par nos pairs, mais à l’époque sans long terme Au lieu de se soutenir, d'être solidaires On cherche des bons leaders, à force on croise le fer Les portes se ferment, repose dans le sol en paix Vague souvenir de toutes ces nuits où je me dopais mais j'ai su éviter le crack et le motel La vie, je l'ai apprise grâce au courage de mon père Le son de tambour, est-ce le grand jour car le temps tourne Souvent passe comme les courants d'air, adolescence, incohérente, séquence intense Le crochet angoisse autour de la détente à attendre que ça s'embellisse Constante intempérie, consacre tous tes temps libres à consommer, tu t'envenimes On ne s’entend pas sur les causes, sur les choses à faire Ressens ton corps car ton cœur est prioritaire Ce n’est pas une course poursuite lorsqu'ils veulent décamper Les jeunes grandissent sans aucune notion du plan B On leur apprend à s'enivrer mais rarement à s'enrichir Mes pensées dirigées vers ceux qui partent en dérive De cette emprise, qui s'en délivre? Le sang de l'élite directement descend d'Égypte Sourire sans rire, fusil sans mire, Robinson s'ennuie, retrouvez-lui son île C'est beaucoup pour la boucane, très peu pour les bouquins Comme pour la fin redoutable infligée aux Tibétains, y'aura pas pire déclin Que celui des Américains, je fais mon deuil dès demain, mourir à la mi-vingtaine Devient une probabilité, fin de l'épisode On s'abreuve d'illusions tout comme Don Quichotte Habitué aux mensonges, y'a que la vérité qui choque C'est sans le savoir que les gens s'isolent Même les douleurs on les porte, on les coffre, on se dérobe, on rétorque On veut les jeter par dessus bord, mais a-t-on tord de ne pas les écouter? Pour être à la hauteur, il faut se réajuster, mais la tendance est d’épuiser l'abondance Quiconque est défié de « stopper » l'état en transe ou paye l'addition de l'addiction du jeu Si t'as confiance en la fiction pulpeuse Si le regret c'est l'histoire au Québec Je ne me demande pas pourquoi on pose peu de questions Comme tout le monde, je suis faible face aux faiblesses J'ai la présence d'esprit d'ouvrir mes feux de détresse Son amertume s'accumule, c'est la culture du stressé, j'ai vu le curé quêter Abus, détournement de communauté, ce n'est pas par paresse qu'ils n'ont pas voulu voter Au milieu des hypocrites, de la collusion, de la corruption politique Des cadres de la fonction publique, dès le biberon t'es pu libre Quand le rideau tombe et culmine l'équipement des nudistes C’est tout ce qui te reste à la fin du cycle Check it downtown, vue d'ensemble Ils veulent qu'on régresse, c'est une atteinte à l'intégrité humaine Filon d'Art, Saint-Sauveur Mais le soleil se lève le matin, j'ai appris qu'il y a plus rien à craindre
6.
Refrain (Eddie Roots) : La vie d’un homme, parsemée d’embûches Pour d’autres, miel et sucre comme ruche Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots Confession d’un cheminement trouble dans le boot Quand ceux que t’aimes disparaissent Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux? On se le dit plus on se le texte Viens me revoir qu’on le revive un peu Zercos : On s'entasse mais le courage nous embrasse Même si les poumons comme les cheminées s'encrassent On s'enrage, comme l'ampoule on nous remplace Les gens se partagent la minceur du pourcentage Conseil : choisis le détour sans cage, à courir trop s'enfargent Dans des pièges de longue date, les géants te font ombrage Mais tomberont avec fracas, applique le kata Mais ça seul les âmes sages peuvent le savoir Combien de temps avant qu'on retrouve à cent autour d'une cenne noire Pour ce qui est des fins de mois sans histoire Faut d'abord annuler les préjudices Mais pour l'instant c'est ça les circonstances Pourtant c'est avec sourire qu'on danse Se la coule douce a la tendance Même si faut souffrir pour comprendre Qu’est-ce tu crois? Même les braves en bavent, un jour ont gouté le pavé, se sont relevés Trainent leur passé aux épaules, ont la fierté de pas le jeter dans le faussé Parce que chacun accumule son fardeau La pire erreur serait de le maintenir sous embargo Plus de temps d'appuyer pause du crépuscule à l'aube Je ne veux pas m’réveiller avec une puce dans la peau Menotté, bon pour la taule, le nez plongé dans la coke Pas qu'une parole, faut qu'on s'accroche Refrain (Eddie Roots) : La vie d’un homme, parsemée d’embûches Pour d’autres, miel et sucre comme ruche Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots Confession d’un cheminement trouble dans le boot Quand ceux que t’aimes disparaissent Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux? On se le dit plus on se le texte Viens me revoir qu’on le revive un peu Artiste : Louf*ck Urbaine est cette savane, j’avance en espérant En m’inspirant de ce grand silence et de cette danse lancinante Les gens s’y lancent, immense, le move des jambes sur le ciment Ça semble si fascinant de voir à quel point tout l’monde s’y met On s’entremêle au centre-ville, c’est à ce moule qu’on se soumet C’est le son de la semelle sept jours sur semaine Cacophonie des décibels, la symphonie de chaque décimale C’est de la folie, l’emploi du temps de la fourmi et de la cigale Les gens s’ignorent, est-ce par mégarde que l’on s’égare Que l’on s’isole les uns des autres ce qui renforce l’échec des hommes C’est dans l’désordre qu’on s’efforce à faire sa place, mais plusieurs s’effacent Y’a qu’une petite caste qui l’a facile! Exhausted en plus d’être lost Et lassé de l’imposture, c’est un effort constant lorsqu’à la vie tu postules Deux options obscures entre grosse tune et costume Le résultat : la déception posthume Repassez pour ce qui est zen, désolé pour ce zèle C’est la cenne qui a souillé à elle seule l’espoir qu’on s’aide De concert avec le sermon, on cancel ce qu’on avait scellé En ce qui me concerne je ne peux pas céder, je brise les barreaux de cette cellule Pour dénoncer sur la scène, je me retrouverai sur la sellette Mon conseil : même sur le seuil, sois conscient que l’ensemble s’entraide Même si le pouvoir est central, ils peuvent se fourvoyer cent fois Il faut se rallier, sans quoi je ne peux pas tournoyer sans toi! Refrain : Eddie Roots La vie d’un homme, parsemée d’embûches Pour d’autres, miel et sucre comme ruche Pour notre part, Filon d’Art, Eddie Roots Confession d’un cheminement trouble dans le boot Quand ceux que t’aimes disparaissent Y a un paradis, parait, on souhaite que le ciel s’affaisse Une thérapie, mais qu’est-ce que tu veux? On se le dit plus on se le texte Viens me revoir qu’on le revive un peu
7.
Zercos : Gère pas la crise de mes nerfs Je suis pas à l'article du cimetière, vis tes rêves Ce que je n’aime pas, j'l'écris sur mes lèvres Suite aux abus, la résolution entérinée Le produit ré-étiqueté quand l'an sera périmé Ça veille tard pour les pétards, les kids compilent les clés-de-bras « Plus vieux, le crime te paiera », ils craquent au pic de leurs pénales Sous tension, au prochain manquement ton père te kick out Genre une panthère au P.E.T.A. L’état a beau sermonner, l'économie s'est fondée Dans la violence, un à un, elle a vu les corps s'effondrer La mort rapide, si le monde court, c'est le prix à perdre Tout ce qui se dilapide un jour sera mis à terme Passons l'absence de coït, soudainement ex-copine Du volant de son bolide à sa tombe éponyme Son heure venue, on remémore ses actes d'héroïsme Bande d'hypocrites, c'est devenu rare que les joues rougissent Apparence oblige, la conscience j'oublie ça Face à la blouse blanche, même les peaces obéissent Une folie digne d'Ibiza, Pauline bling sur l’Île-Bizarre L’opacité de nos déguisements cache les rides du visage La paix se militarise, manif milite à risque Limite, c'est dans le sang que les barbares se gargarisent Sans Rizla, tu ris pas, sans se soucier de ceux qui partent Insensée, la SAQ investit dans des caisses de Ricard Si ça brasse dans Montcalm, tu pointes le coin Bourlamarque Tu penses que la délinquance réside pas dans des beaux apparts C'était pas prévu que Rosa parque son cul à l'avant Non pas comme les tours en cendres, au départ d'aucune allégeance Mais à force d'humiliation, offre sa vie en sacrifice Te couvre d'admiration, l'éloge est sarcastique Une pensée pour la vieillesse des résidences les plus sadiques Les portions qui les nourrissent sont rachitiques On marche à dix parmi la foule, on n’est pas prêt d'abdiquer On résiste car l'équipe a la sagesse de l'équité Pendant que le reste de la planète s'est équipée sur eBay J'ai toujours pas pu être crédité Banksters néo-pirates, ça s'adonne au pillage L’équipage se mutine en ligne de piquetage Situation délicate, à s'unir c'est efficace Va pas te demander pourquoi les MC multiplient les dédicaces Une douce jeunesse à jouer dans les pistes d'hébertisme Pour s'retrouver à se geler au pied de l'église, c'est qu’elle est triste La nuit est redevenue désertique Chaque hiver, un chapitre termine, le choc est thermique À la sortie des bars, t'as que la lueur des réverbères Pour te soutenir l'humeur quand c’est le chaos a l'intérieur Pris à l'extérieur, tu pries pour que l'été revienne La magie, attends pas qu'elle intervienne C’est dans les fables que ça vire en merveille Pour l'instant, t'es à l'étape de la vie envers laquelle T’as la haine de ne pas la « ken » T'enfle pas la tête, ça en vaut pas la peine, elle t'envoie balader J’ai dormi à la belle étoile de mon label À me dire que l'amour est tel que la roue qui tournait La pomme qui chante est prête à croquer Tu trouveras bien quelqu’un pour te la raconter, O.K. Louf*ck : Même s’il croise des coins sereins Tard le soir, les points serrés Il marche et se rassure que personne l’a suivi Il stresse dans la city Tous des dingues sur l’acide Et il reste sur ses gardes Car des regards il est la cible Son chemin se dessine à la presse hallucine Presque personne de lucide Dans le fond tous insane Ceux qui veulent ses cennes Sont les mêmes qui piquent un somme Sous la couette de la consommation Le prennent pour ce mécène Le peu de cash qu’il possède, c’est avec ça qu’il s’assomme Same old same à la semaine, il embrasse le ciment Les gens passent, le laissent dans le silence Se cassent, accélèrent le pas et pensent à autre chose Parce que ça jure dans le décor Moi je vois l’angoisse du passant qui pensait que ça n’existait pas Dis-moi … Par où tu passais dans le passé pour que ça te dépasse Le voile de ouate vient qu’à me corrompre Et soit, on souhaite que ça s’arrange Mais toi, tu fais quoi Lorsque tu vois le désespoir Ce qui s’en suit pense à soi Ça s’essuie les mains de soie Sur la veste souillée de celui qui sollicite Et si seulement c’était le seul ici Resterait sa solitude Un problème qui est sans issue Seul, il est le sans le sou, on sent qu’il ressent et souffre Songe à son dernier souffle, je parle de suicide Affaissé au pied du bloc, le clodo continue de quêter Accoté sur le cadre de porte, le proprio call l’enquêteur Locataire qui est en pétard, « collez-le à l’hôpital Amenez-le donc au mitard parce qu’ici y’a des gens qui dorment » Est-ce possible dans la capitale? D’Youville demande au Capitaine Combien d’entre eux capitulent Se tapent les murs qu’on capitonne Te prennent pour une banque à pitons De Saint-Sauveur au Capitole Sur leur pancarte en carton « Je veux manger » en lettres capitales Je parle de ceux qui s’apitoient S’assoupissent sous le tapis de toile Pas besoin d’s’ouvrir les paupières On voit que t’es pas happy, toi Que de la pitié pour pitance qu’on laisse sur son appétit À la pièce intermittente, tiens, mon change, apprécie Aujourd’hui, c’est tant pis pour ceux qui rampent Faut remplir son ventre avant de penser à la panse d’autrui On joue à l’autruche, on s’occupe de nos trucs C’est par ego trip, pas par amour propre Qu’on est malotru face aux mal pris Qui est mal-en-point et a mal aux tripes On n’a point de mal avec le mépris Loin d’être philanthrope Son vécu se résume à quelques écus qui se décuplent Pas de billet, plein d’écume mais plus de la bile dans la vésicule Vas-y voir, saisis que l’image qu’on te véhicule N’est pas celle de la vie d’adulte caduque passée sous le viaduc Cette ville se félicite d’aider les sans domicile fixe Nous prend pour des imbéciles, je les vois arriver du B.C. Besoin d’aide au p.c., plus que de la compassion Sommes-nous donc trop pressés en tant que simples passants Je me demande, mais où va dont tout ce monde Sur les routes de l’errance, Filon d’Art
8.
Deuil 02:28
Louf*ck : C’est le rendez-vous sans préavis avec la faucheuse en toge À rendre fou l’homme prêt à vivre dont on lui retire le souffle Au garde-à-vous et sans répit, regarde ses arrières et songe Au fait qu’un jour pour lui son entourage allumera un cierge Vêtus de noir, ils iront tous en troupe pleurer ce trépas Ayant pour l’intention le souhait profond que la mort les épargne Ils convoitent l’idée que le corps et l’âme jamais se séparent Mais sont sur la liste de Camarde juste comme leur semblable Condoléances et sympathies en guise que monnaie d’échéance Inévitable, irréversible, l’arrêt des fonctions vitales Fatalité létale de percevoir la faux de métal Dans l’empressement, l’individu déclare : « il faut que je me taille » Juste à penser à la dédicace en guise d’épitaphe Nous remémore que l’impérissable n’est qu’illusion et fantasme Sous la tourbe verte du cimetière, en fait, tous les corps s’entassent Et la rubrique nécrologique abonde et frôle les cents pages Refrain (Louf*ck) : Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent Zercos : Depuis tout petit, je traine dans les enterrements Au début, je ne savais pas pourquoi on se pointait avec des gueules d'endettement À la longue, j'en ai eu marre des sermons Mais au Québec, faut les subir quand les siens tombent Syndrome de la vie virale La mort se juxtapose sans surprise à la ligne finale Combien survivent quand chaque discours culmine en sourdine? Pas même un sur dix Finit sur pied au lieu de six pieds sous terre Malgré le cran de sûreté, les balles tuent les suicidaires Extinction des feux Sans exception, même les athées, à leur tour, rejoignent les cieux Église, dojo, mosquée ou synagogue Tard ou trop tôt, on franchit tous la porte Entre quatre planches ou les cendres vers les eaux du large On se croise un premier novembre dans l'Au-delà Refrain (Louf*ck) : Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent
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L’amour peut couper la corde à en faire douter la mort Chaque infime partie d'un tout se croise et s'entrecoupe Une part de doute, donc une part de souffle Une part d'effort pour le déploiement de mon essor Ont l'air de t'écouter, mais dans les faits, le monde est sourd Une part de vérité a-t-elle d'l'intégrité À se construite des murs de crédibilité Une part de moi, une part de toi Et qui sait, bientôt, un nouveau départ à trois Hommage à tout prolétaire, je leur souhaite d'être propriétaire D'une part je suis solitaire, une part d'être solidaire Refuse l'autoritaire, je recrache le sortilège De la cage, je me libère de leur part de somnifère On se rejoint au terminus, ma joute finale je l'illustre En pleine nature le point levé au clair de lune Une part de foi, non, suffit pas de croire À le vivre, notre corps sert de véhicule plus de mille fois Refrain : Et si ce soir mes rêves sortent de leurs limbes C'est une part de joie et puis l'histoire s'écrit d'elle même Une part d'intelligence, on t'accueille à bras ouverts Mon parcours va partout tant que mes choix me gouvernent Soudainement je m'énerve, ouais, j'm’éloigne de la foi Une part de haine et l'histoire y va de soi Une part d'impertinence, on s'renferme quitte à tout perdre À tout se permettre, ça termine À faire taire ma part de rigidité C’est un passeport vers l'humilité Si tu passes par là, au mieux pose-toi pour méditer Car l'égo y’arrive pas à se limiter Il veut la minimiser malgré ma part de responsabilité Si je veux avoir raison peu importe l'occasion Bien souvent, ce qu'il me faut, c'est une part de résiliation Je ne parle pas de « stopper » l'action, ça c'est rien que bon pour la tombe Mais de réflexion avant de bêtement réagir à la seconde Ainsi, c'est une part de tentation, et celle qui résiste a l'attraction Comment s'explique la rotation Quand je te relate l'action, c'est une part de relaxation Je connais des potos qui pèteraient les plombs si y'avait pas de son N'hésite pas, l'émotion c'est une part de la solution L'évolution c'est d'accepter la somme du nombre C'est au bout du compte qu'on trouve son dû, les chemins sont durs Avance sans te préoccuper de ceux qui ont voulu te voir tomber Parce qu’ils n’en valent pas la peine Mes larmes coulent mais c’est seulement pour ma mère La neige vole, vogue dans les airs J’évoque les flocons comme lorsque je berce ma tête Lorsqu’on perce nos nerfs, car tôt ou tard on se blesse Les jours de tempête, on s'enferme à l'intérieur de notre forteresse Refrain : Et si ce soir mes rêves sortent de leurs limbes C'est une part de joie et puis l'histoire s'écrit d'elle même Une part d'intelligence, on t'accueille à bras ouverts Mon parcours va partout tant que mes choix me gouvernent Soudainement je m'énerve, ouais, j'm’éloigne de la foi Une part de haine et l'histoire y va de soi Une part d'impertinence, on s'renferme quitte à tout perdre À tout se permettre, ça termine sur un coup de tête
10.
Louf*ck : C’est que tout arrive à point pour celui qui sait attendre La presse n’a point la chance de remporter ce jeu de patience La réussite, l’attente de l’idée entre les deux tempes Celle que l’homme nie, pourtant on la surnomme omnipotence Nos vices de préférence sont prouesse et performance Le vide fait préséance et remplit notre existence Avide de sensations, on croque la pomme qu’on nous présente Et vite on se rend compte que le sol est jonché de trognons Les yeux plus gros que la panse, c’est que l’avarice est poignante Et voici comme exemple l’égoïsme et le pognon La pratique du haut-hisse est devenue vertu verdoyante Cette ambition envieuse qui perturbe le citoyen La loi du moindre effort, c’est le revers du médaillon Et je vois les rêveurs tous lassés de leur condition Il est dès lors entendu que l’illusion est vendue Et plusieurs bras sont tendus vers le fruit défendu Refrain : Mais qui a croqué la pomme On t'a peut-être tendu la corde Était-ce d'un commun accord T'ouvres quand on cogne à la porte Vous rejetez l'honneur J'ai moi-même mes torts Car tous on pointe le doigt Mais très peu sur soi Zercos : Les cinq sens, porte du cerveau Simple échange à vouloir tout savoir presto Peu de réponses, pourtant rien ne sert de courir Découvrir, c'est dans le détail du souvenir Trop souvent se retrouve scellé sous vide En contact avec l’extérieur, changement de perspective La terre tourne si vite, on sait rarement comment quand on perd sa vie Attraction en série qui résiste dans la city Le résumé d'une scène du crime s'échappe de la bouche d'un C.B. Baby face accouche d'un bébé à seize ans Au petit-déj s'allume le freeze entre ses dents Le lâcher-prise se pratique, compile tes statistiques Pour laver ta conscience à coups de discipline Mais dans ton jeune âge, les lois ce n’était qu'une image Tu jouais dans un gymnase, souriais de long en large Là ça traine sur les « point com », tu crois qu'ils n'ont point compris C'est dans son coin qu'on rit, bras ouverts, c’est un trampoline La faute appartient à l'autre, à l'aube quand cuve l'alcool T'obtiens le mérite, le diplôme d'aucune l'éloge Plutôt, on t'accuse des pires sévices, trop de péchés, suis-je pessimiste Je pourrais attendre longtemps avant que les paix s'unissent Affiche la pénurie, tu voulais tout et tout de suite Full equip vu du taux de suicide On est loin de la réussite, je pourrais dire à qui la faute, qui a croqué Avant d'accuser je dois me regarder Refrain : Mais qui a croqué la pomme On t'a peut-être tendu la corde Était-ce d'un commun accord T'ouvres quand on cogne à la porte Vous rejetez l'honneur J'ai moi-même mes torts Car tous on pointe le doigt Mais très peu sur soi Louf*ck : Mais voyons voir qui se rétracte et crache le morceau Celui qui engorge la trachée d’une seule morsure Mais qui troquera la croquée au profit de notre amour propre Sans s’approprier de profit ni se vautrer dans les props Qui va spit the truth simplement avant de s’étouffer Ça n’implique pas que la bouche car les yeux doivent s’entrouvrir Sous l’emprise de la frousse, force et veuve à découvert Le chemin qu’on rebrousse versus ce qui reste à découvrir C’est qu’on préfère se nourrir du fruit qui est pourri On le fait à tout risque parce qu’on s’ennuie à mourir On salive à la vue du seul arbre qui s’élève Dans l’excès, on se livre à cette vie de larve célèbre Langue sur les lèvres s’enivre de la sève qui est le poison Le corps se paralyse et dans l’inertie, les bras croisés Même si nos envies foisonnent et qu’on envie nos voisins Je préfère ma place dans l’équation, c'est-à-dire choisir Refrain : Mais qui a croqué la pomme On t'a peut-être tendu la corde Était-ce d'un commun accord T'ouvres quand on cogne à la porte Vous rejetez l'honneur J'ai moi-même mes torts Car tous on pointe le doigt Mais très peu sur soi
11.
Flashback 03:16
Louf*ck : C'est en ce jour, je ressens la brise du solstice C'est sur mes joues que se dépose son soft kiss Old reminisce, les best souvenirs qui m'apostrophent Une douce caresse flashback que j'embrasse Ouf, ça bardait, les house party, ambiance bordel Les vieux cyphers, tout le monde s'esclaffait, ha! mortel Aux petites heures les corps morts s'empilaient par terre On se faisait jeter dehors en file tel un cortège Insoucieux mais conscients des plaisirs qu'ça apportait Ce n’était que partie remise, le lendemain c'était encore pire La différence et l'écart entre les classes skip Un cercle d'amis dont le casting était éclectique Mais les sourires nous reviennent tout le temps lorsqu'en reparle On syntonise cette réunion avec partage Retour à l'âge où l'important ce n’était pas le taf Chaque moment était opportun pour une petite teuf Une collection de connexions inépuisables J'entends au loin un clap de main bien efficace Je replace les faces mais encore plus ton visage Qu’est-ce qui s'passe de bon, est-ce vrai pour la vie sage? C'est sûr que les priorités changent, incontournable Mais t'as de l'air bien donc t'as de la chance dans le tournant Ma mémoire me fait défaut, rappelle-moi donc ton nom Moi c'est Louf*ck, ça fait une plombe mais je suis content de te revoir! Zercos : On débarquait dans les clubs, décalés par l'alcool Fausses cartes, on n’a pas l'âge pour les descentes de cops C’est le seul spot où y’a des subs, y’a personne de sobre Dix ans avant Lollipop, pas d’IPod dans les poches Plutôt walkman yellow, pas de drame dans mon mélo Ni de Drum dans mon bédo, c’est non-stop On remplit les filies, on fait tourner aux fellows En plein cœur de la city, gros doigt pour les fédéraux Aux dames offre les roses, elles seront fanées dès l'aube Les pas de danse s'accumulent sur la piste Si c’est une question de revanche on reviendra à dix On donne notre confiance aux anges, on pense pu trop à son avenir Il se lèvera pas demain, y'a toujours pas d'emploi Je te regarde pis je ne veux pas repartir sans toi C'est souvent la même, mais on recommence cent fois On se rejoint plus tard finir ça chez Georges-Antoine Louf*ck et Zercos : Hurry up, hurry up and make a move, hurry up, hurry, hurry up Hurry up, hurry up and make a move, hurry up, hurry, hurry up Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback Back pack, sac-à-dos, casier de metal Combine, numéro, je le lock et je suis settle Gang d’ados, skate bateau Aux quilles, boules dans le dalot, roule au Patinôdrome Le syndrome, l’acné, les comics d’ACME Le chronic l’ « aprèm » et pu question d’apprendre Les profs et leurs retenues, au parc les rendez-vous Le party est chez vous, j’y fais débarquer mes troupes Reenactment, les vieux spots vacants Où on foutait le boucan lors de nos vacances Punk versus Hip-Hop, les caps d’acide Y’avait pas de pills man, bleues et rouges sont les sirènes Je vois les robocops lors de la crise d’Oka qui ne jasent pas aux cuz Et qui ont le bazooka juste au cas où Internet à ses débuts, le verglas Le Saguenay et son déluge, les souvenirs ne se perdent pas Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback Flashback, flashback, des flash, des flash, des flash, des flashback Flashback
12.
52 Ramasse 03:01
Refrain : À chaque semaine, on recommence, point de départ D'où on s'élance, grand écart, doucement, le tempo bat la cadence Course ou marche lente, du lundi au dimanche Test d'endurance pour Mc et audience À chaque semaine, la récompense, applaudissement versus silence Et ce deadline qui nous talonne fait qu'on peaufine le talent Et la consigne c'est de mettre de l’avant les thématiques, gratuitement Sans prendre le recul d'auparavant, ni exiger de redevances Louf*ck : C'est un travail de longue haleine que de trouver les bonnes lines Un loop cyclique à chaque semaine qui fait que parfois c'est borderline Alors je m’équipe d'un stylobille pour raturer de long en large Mais la conscience est ratoureuse, alors annotations en marge Conscient des heures que ça nécessite et ce quitte à devenir barjo Les aiguilles se précipitent, y’a-t-il du temps libre dans les pages jaunes Dès lors je puise dans mes réserves et me retrouve dans ma zone Car sur sept jours, c'est maso, je t’assure que c'est de la job Zercos : Solo ou duo, le beat taureau du rodéo Pour saisir l'osmose tends l'oreille au trio Le cerveau pour la philo, le fermier pour le frigo Mal de dos pour chiro, donc passe-nous le micro Chacun son travail, je spit pendant que des dents s'arrachent Cinquante-deux tracks, cinquante-deux cartes, lesquelles tu ramasses Juste pour le style, y'a des sportifs Adidas Nous c'est véritable lyriciste filon d'art Louf*ck : Le cœur pour la passion, la joie, cette sensation Le pique pour les froissés victimes de leur frustration Le carreau, l'illusion à 100 lieues de la fusion Le trèfle, c'est l'évasion, point de repère en rotation Zercos : Cœur pour l'amour, parfois on chante son instabilité Pique pour le pouvoir que l'homme tente de se déchirer Carreau plus largement, on jase de sujets d'argent Trèfle naturellement, en cohésion avec l'environnement Louf*ck : Le cœur pour la famille, ce qui inclut les amis Le pique pour la guerre, ce qui définit la zizanie Le carreau, rien à perdre, le mot d'ordre : get the money Le trèfle pour la flore, c'est la faune qui s'épanouit Zercos : Le cœur est dans le corps, en contrôle évite la discorde Carreau, décide, le choix te revient dans cette histoire Le trèfle symbolique, sans stress ni ego trip Pour les piques marginal qui ont leurs propres imaginaires Louf*ck : Le making of est plutôt rough, exténué en plus du taf Mais l'idée de base c'est de se faire du fun, so : fuck it, make it happen De la bonne take à la maquette, dans le booth je débarque C’est le repos qui me manque alors je me flanque des claques Je laisse faire les tracas parce qu'on est accros du rec Et le corps qui est fracas aurait besoin d'un peu de rest Je ne peux rester en place, que ne se soit l'espace d'un instant C'est le 52 Ramasse, ce qui reste à venir dépasse nos attentes Zercos : Alors on rec, on mix au lieu de le mettre sur disques Direct sur le net, puis clique distribution gratuite D'ici, le son magique illumine la ville Ça donne envie d'agir, de prendre en main l'avenir Y’a du rap saccage parce que y’a rien sur la table Malgré qui en arrache ne veut pas sortir de sa cage On remplit nos caves avec le bon cépage On s'est connu au carré de sable, aujourd’hui on déploie le carré d'as - Nice celle-là, c’est la bonne, c’est dans la boîte - Es-tu sûr qu’on n’a pas oublié quelque chose, par contre, une petite affaire - Non, écoute l’intensité, l’énergie, les textes sont là - D’accord, pis le beat de Lenième? - Ah, le beat de Lenième, toujours bon - C’est vrai que c’est fat - C’est un sans faute, je pense, peut-être juste une erreur - Ouais, l’erreur est urbaine Refrain : À chaque semaine, on recommence, point de départ D'où on s'élance, grand écart, doucement, le tempo bat la cadence Course ou marche lente, du lundi au dimanche Test d'endurance pour Mc et audience À chaque semaine, la récompense, applaudissement versus silence Et ce deadline qui nous talonne fait qu'on peaufine le talent Et la consigne c'est de mettre de l’avant les thématiques, gratuitement Sans prendre le recul d'auparavant, ni exiger de redevances
13.
Refrain : Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On connait les détours qui te prennent en souricière Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On se connecte dans le détour T'as plus le même sourire qu'hier Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Zercos : Hey DJ, le son exigé, si tu ne veux pas voir tes salles se vider Le cône à griller question de méditer Depuis trop longtemps, Québec s’est négligée Ouais, malgré que les bons sons prolifèrent Derrière les tables, ils font les fiers En boucle te gavent de somnifères Vas-y, demande un son de F.A.P. Ils se transforment en fantômes Font entendre les mêmes boom-boom dans les enceintes Prennent le temps de trinquer à l'américaine Pendant que les indés c’est à la remise que leurs disques trainent Qui se distingue? Autour d'un DJ, j'en compte dix dingues Mainstream qui flip same shit Chut, y’a pu de son dans le système Il vient d'appuyer le mauvais bouton sur sa mixette, reset Les foules se dispersent, banqueroute et bizness Tu avais qu'à faire tourner la capitale à pleine vitesse Refrain : Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On connait les détours qui te prennent en souricière Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On se connecte dans le détour T'as plus le même sourire qu'hier Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Louf*ck : Diffusion et coupole, je te souhaite good luck Les stations n'écoutent pas, j'ai le goût de crier good God À vrai dire, ils boudent l’art quand on donne des coups de bars On entend des coups de portes, juste avant c'est good bye Mise en ondes au goût de l'heure, tous les tubes se bousculent Presque rien d'écoutable entrecoupé de grosses pubs Animateurs, discours disent que les goûts ça se discute Ça a l'air que notre disque saute, de cette façon se disculpe Donc j'engage la dispute avec tous ces despotes Pas question qu'on me dise stop, si tu catch c'est 10 - 4 Je leur dédie ce diss track et sème la discorde Parce que les big boss d'Astral pensent que le rap c'est de la scrap Ce marché est instable mais ce ne sont que des excuses L'inquiétude s'installe, une manière de nous exclure Imbroglio, la radio nous dit adios lorsqu'on leur dit yo! Refrain : Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On connait les détours qui te prennent en souricière Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On se connecte dans le détour T'as plus le même sourire qu'hier Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Zercos : Hey VJ, pourquoi refuser les images et l'expertise locale est stylée C'est à force d'être diffusé qu'on augmente la qualité Car il faut être professionnel pour obtenir le budget C'est à chaque seconde plus cher Car le temps tourne au compteur Mais pas les clips dans les rotations, c'est trompeur D'attendre l'ascenseur, t'obtiens la censure Si t'arrives à faire sensation, ne rate pas l'aventure Louf*ck : On dit que les salles sont bondées, mais je me garde une réserve Les dernières que j'ai vues étaient plutôt désertes Tu veux savoir la suite, approche-toi donc du stage En général, ça spit et les gens se dispersent Il y en a déjà qui quittent, y'ont même pas starté le set La moitié l'équipe se flex, plus de manteaux au vestiaire Et le proprio du bar est à peine surpris Si tout l'monde s'évapore à quoi bon investir Refrain : Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On connait les détours qui te prennent en souricière Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule Que t'appuies sur mute ne nous feras pas taire On se connecte dans le détour T'as plus le même sourire qu'hier Les gars sont fous, les femmes se défoulent On fait que se retrouve l'effet de foule
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Zercos : Des fois la vie c’est partir, tu le sais que partir c’est l’avenir À force de rester sur place, comme sur la glace, tu patines De ton quartier tranquille, ouvre ta porte, le temps file À y arriver, le bout du chemin nous offre ses surprises Louf*ck : J’avais la tête dans l’étau et les pieds dans le béton Il était grand temps que je m’étonne et que ma culture s’étende Je te parle pas de détente ni de tout inclus Qui poussent la détente sur la tempe de tout inculte Il faut que je sorte de ma zone de confort Désormais, j’enlace les âmes qui vivent dans le désordre des hommes J’avais de bonnes raisons de quitter la maison sans misère C’est que trop souvent, à mes heures, j’étais à mes aises Zercos : Comme la mafia italienne partie conquérir l’Amérique Par des temps peu cléments en traversant l’Atlantique On peut toujours trouver le courage de contredire la milice Instaure un couvre-feu, qu’on puisse le transgresser toute la nuit Comme quand celui qui panique loin de chez lui réalise Que le stress tombe petit à petit lorsque l’inconnu se livre La vie dévoile ses secrets à qui veut se dégourdir Il restera la noirceur des rêves pour ceux qui roupillent Refrain : C’est partir, qu’est-ce que t’en dis Grandir à travers de tout ce qui resplendit J’avais les pieds plantés mais le point brandi Maintenant je me sens vivre Zercos : La vie c’est partir, s’éloigner de ses fondations Cent loyers à payer ou dix ans de contradictions Pour la modique somme de l’énergie que tu consumes Tu as le tour de la Terre, attends pas la position posthume Pour penser, bouger, bouge la vie, faut l’épouser À la longue, si tu joues au meuble, faudra t’épousseter La roue tourne, saisis ta chance d’anéantir tes frustrations On travaille sous le soleil pour que le repos s’incruste à l’ombre Louf*ck : Entre l’ombre des cimes et le soleil du sommet Ça promet de se promener qu’on se sorte de ce sommeil Qui est la routine malsaine d’un quotidien qui assomme Celle que j’envoie valser dans l’abysse du mensonge À l’inédit que je me livre, de cette vie je serai l’élève Pour apprendre qu’aucune ligne ne sépare rêve et vivre Donc c’est partir qui me complète, s’évader sans conteste Sans valise ni contexte, ni balise et complexe Zercos : Puis soudainement, tu prends conscience Que la réalité, tu peux la comprendre dans l’autre sens Un autre genre de commencement Le phénix renait de ses cendres d’une douleur intense Donc c’est la même pour l’homme et son humeur chancelante Est-ce une erreur de trop, se faire confiance? Apaise le négatif, la joie c’est un sédatif Progression neurologique pour qui reste actif Accepte de lâcher prise sans pour autant courber l’échine Se repositionner pour trouver l’énigme Ta solution coule dans tes veines Minutieusement inscrite dans l’ADN Fallait bouger, prendre des risques pour déguster mille délices Pris dans son confort, on est tenté par l’Antéchrist Pour ce qui est bénéfique, un peu d’humilité serait de mise Le secret de l’apprentissage, c’est de le vivre Louf*ck : Back home où tout allait si vite, l’homme étourdi par le civisme Engourdi par le cynisme est englouti, c’est le sinistre Des numéros au pied d’une liste qui ne vivent que du fruit de chaque trimestre C’est le cashflow, le facteur de risque et le fastforward qui domine Les gens arborent une drôle de mine, c’est la débandade, on se démène Pour le pain gagné sans se demander ce qui se passera le lendemain L’esprit dépassé sans se l’admettre reste pris dans l’anse des murs de briques Donc j’utilise mon libre arbitre et trace en transe, faire le plein de vide Loin de mes us et coutumes, je vais là où s’usent les coutures Et porte un dur coup à mon so called statut Saisis mon ossature, suis le rythme de cette terre Que des nouveaux secteurs où les journées s’étirent Rencontre du second type où je confonds seconde et siècle Antihoraire le sens du cycle, dès lors je confronte mes repères À la maison je rapporterai simplicité et souplesse sur la corde raide Refrain : C’est partir, qu’est-ce que t’en dis Grandir à travers de tout ce qui resplendit J’avais les pieds plantés mais le point brandi Maintenant je me sens vivre
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Louf*ck en collaboration avec Lenième La déduction, le cri du corps a rendu sourde l’ouïe du cœur Refrain : Besoin d'espace plus que d'espoir Et on se laisse croire tous faciles d'approche L'intimité se cloître derrière les façades Des pierres imbriquées de notre fort intérieur La carapace impénétrable, cette forteresse humaine La fermeture à double tour du cœur en un éclair La tour d'ivoire où logent lésions et vieilles blessures Le placard où s'empilent squelettes et ossatures Le cachot sombre où l'on dépose les choses à cacher Le coffre-fort où s'exerce le repos de nos songes Le jardin sacré de chacun où poussent les secrets Regardez comment chacun en arrive à se craindre La cellule close où l'esprit vacille dans ce vase clos La symbiose entre l'échange et pur fiasco Les murs matelassés qu'on essaie si bien d'fracasser L'enveloppe de glace, chaleur de l'âme qui vient de se casser Le garde-à-vous, on garde tous une certaine distance Les rendez-vous qu'on disait tendres, maintenant on s’en dispense Le pansement, sparadrap appliqué sur l'existence La méfiance face à l'attraction égale résistance Refrain : Besoin d'espace plus que d'espoir Et on se laisse croire tous faciles d'approche L'intimité se cloître derrière les façades Des pierres imbriquées de notre fort intérieur Le bunker de béton inaccessible et sans fissure Les gens qui portent des masques ici et camouflent leurs figures Jeux de cache-cache en catimini face à l'individu L'oiseau en cage qui ne chante plus le signe de la solitude La cave remplie d'antiquités qui ont eu la vie dure L'enclave isolée bien étanche et sans issue, la bulle hermétique gonflée à bloc Rempli de doute, un cube Rubik qui semble impossible à résoudre Un corridor avec des portes qui ont toutes des loquets Le carré de sable qui appartient seulement à un kid La petite chambre sombre où tout semble si clair L'sous-sol à demi-jour où séjourne le calvaire La maison placardée à l’abri en retrait Impensable de partager, pulsations qu'on réfrène, limite d'implication Avant de se compromettre, fuit les complications et s'referme sur soi-même! Refrain : Besoin d'espace plus que d'espoir Et on se laisse croire tous faciles d'approche L'intimité se cloître derrière les façades Des pierres imbriquées de notre fort intérieur

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L'Erreur est Urbaine est un constat d'observation sur le déchirement de l'être humain entre sa migration vers les grands centre et la liberté que lui confère les confins de la nature.

Les thèmes abordés sur cet album vont de l'écart grandissant entre les classes sociales jusqu'au pouvoir d'action de la masse; tout en passant par l'exclusion des individus et la richesse des rencontres qui nous entourent.

credits

released May 25, 2012

Textes: Zercos & Louf!ck
Instrumentals: Simon Hill, Riopel, Filon, M.-A. Girard, Chang, Joey Solo, Lénième, Hassan, Accrophone
Scratchs: Dj Uknow
Apparitions: OiO, Eddy Roots, Jam B
Mix et Mastering: Matriq
Enregistré, Produit & Réalisé: FAP

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