Deuil c'est le souffle qui expire les 21 derniers grammes; cette certitude absolue que l'on doit accepter et intégrer pour subséquemment renaître.
lyrics
Louf*ck :
C’est le rendez-vous sans préavis avec la faucheuse en toge
À rendre fou l’homme prêt à vivre dont on lui retire le souffle
Au garde-à-vous et sans répit, regarde ses arrières et songe
Au fait qu’un jour pour lui son entourage allumera un cierge
Vêtus de noir, ils iront tous en troupe pleurer ce trépas
Ayant pour l’intention le souhait profond que la mort les épargne
Ils convoitent l’idée que le corps et l’âme jamais se séparent
Mais sont sur la liste de Camarde juste comme leur semblable
Condoléances et sympathies en guise que monnaie d’échéance
Inévitable, irréversible, l’arrêt des fonctions vitales
Fatalité létale de percevoir la faux de métal
Dans l’empressement, l’individu déclare : « il faut que je me taille »
Juste à penser à la dédicace en guise d’épitaphe
Nous remémore que l’impérissable n’est qu’illusion et fantasme
Sous la tourbe verte du cimetière, en fait, tous les corps s’entassent
Et la rubrique nécrologique abonde et frôle les cents pages
Refrain (Louf*ck) :
Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge
C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes
S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles
À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse
Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite
La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit
La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie
La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent
Zercos :
Depuis tout petit, je traine dans les enterrements
Au début, je ne savais pas pourquoi on se pointait avec des gueules d'endettement
À la longue, j'en ai eu marre des sermons
Mais au Québec, faut les subir quand les siens tombent
Syndrome de la vie virale
La mort se juxtapose sans surprise à la ligne finale
Combien survivent quand chaque discours culmine en sourdine? Pas même un sur dix
Finit sur pied au lieu de six pieds sous terre
Malgré le cran de sûreté, les balles tuent les suicidaires
Extinction des feux
Sans exception, même les athées, à leur tour, rejoignent les cieux
Église, dojo, mosquée ou synagogue
Tard ou trop tôt, on franchit tous la porte
Entre quatre planches ou les cendres vers les eaux du large
On se croise un premier novembre dans l'Au-delà
Refrain (Louf*ck) :
Du nouveau-né au vieillard en passant par la fleur de l’âge
C’est sans remords qu’elle sévit et collecte les âmes
S’ensuit le repos éternel observable lors des funérailles
À fleur de peau, ambiance macabre, angoisse
Qu’elle soit naturelle, tragique, accidentelle ou subite
La mort nous guette à toute heure du jour ou de la nuit
La fuite n’est point considérable en frais de porte de sortie
La preuve : les tonnes de chrysanthèmes s’empilent
credits
from L'Erreur est Urbaine,
released May 25, 2012
Titre : Deuil
Mc : Louf*ck, Zercos
Scratch : DjUknow
Compositeur : Filon